L’assemblée spirituelle Nationale des Bahá’is du Cameroun a offert une conférence de presse à Yaoundé centre.
Afin de préparer et le centenaire de l’Ascension d’Abdul’Baha (1921_2021) l’assemblée spirituelle Nationale des Bahá’is du Cameroun s’est livré face à la presse Nationale et Internationale le mardi 23 novembre dernier dans la salle de conférence d’un hôtel de la cité capitale du Cameroun. Il a été question pour cette assemblée spirituelle en charge de la coordination des activités Bahá’ies en l’intérieur du triangle national de présenter sommairement la vie de celui qui est considéré comme étant « the perfectionniste exemplarité of Baha’i life and centre of the convenant of BAHÁ’Ú’LLÁH». Pour rappeler la religion Baha’ie est une religion fondée par Bahá’ú’lláh(Gloire de Dieu) en 1863 c’est la plus jeune des religions indépendantes du monde. Divine dans son origine et de portée universelle, la foi Bahá’ie proclame l’unicité de Dieu, l’unité de ses messages, « les prophètes», l’unité de la religion et l’unité de toute la race humaine. Possédant ses propres Saintes Ecritures, ses Lois, son calendrier, ses anniversaires et jours saints. Présente actuellement dans tous les pays, communautés, et îles du monde elle a pour siège principale la Maison Universelle de Justice située au Mont Carmel à Haïfa-Israël. Elle fût introduite au Cameroun en 1953 par M. Enoch Olinga originaire de l’Ouganda qui s’installa à Victoria (Limbé) pour l’enseignement de la Foi accompagné au cours de ce voyage par un couple iranien Ali et Violette Nakhjavani.

Avec plus de 40 000 Bahá’ís reparti dans près de 1800 localités à travers le pays venant de tous les horizons (chrétiens, musulmans, animistes, non-réligieux etc.) Le premier conseil local Bahá’i fut formé en 1968, la foi Baha’ie fut officiellement reconnue par le gouvernement, par décret n°68/DF/436 du 8 novembre 1968 comme un établissement congrégationiste au Cameroun.
Basé sur un système religieux qui n’obéit pas aux normes jusqu’ici connues, la foi Baha’ie ne connait ni clergé, ni dogme, ni rite. Les affaires de la foi aux niveaux local, national et international sont administrés et guidés par les institutions élues. Rendez-vous donc le dimanche 28 novembre prochain pour la commémoration de ce centenaire.