L’édition 2024 de la Journée mondiale de l’aide humanitaire s’est célébrée le 19 août 2024 dans un contexte marqué par une montée exponentielle des conflits ayant coûté la vie à plusieurs civils et travailleurs humanitaires à travers le monde ; d’où le thème de cette année : « Agir pour l’humanité ».
D’après le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations-unis, les attaques perpétrées sur les civils, les infrastructures et les acteurs humanitaires dans plusieurs régions du monde depuis 2023 fait penser à une normalisation du phénomène par les dirigeant de ces pays. Une remarque désagréable lorsqu’on sait que les Nations-unis ont mis sur pied des mécanismes pour protéger les objectifs non militaires durant les conflits. C’est le cas de la convention de Genève. Malheureusement les conflits armés qui sévisse dans certaines zones du globe terrestre semble outrepasser ces prohibitions et les violations se recensent tous les jours.
Le communiqué de presse du Bureau de la coordination des affaires humanitaire des Nations-unis que : « Au Cameroun aujourd’hui, certaines zones continuent de faire face à des défis humanitaires en raison desquels les acteurs humanitaires travaillent avec le gouvernement pour soutenir les populations les plus vulnérables. Ces régions sont périodiquement touchées par des conflits et des violences, des chocs climatiques et des épidémies qui affectent négativement les conditions de vie des populations.
Ces incidents sont susceptibles d’exacerber les vulnérabilités des populations en réduisant leur capacité à accéder à l’alimentation, au logement, à la nutrition, à l’eau et à l’assainissement, à l’éducation, aux services de protection ou aux soins de santé. Il est important de noter que certains types de crises augmentent également les risques pour les travailleurs humanitaires d’apporter en toute sécurité une assistance efficace basée sur les principes humanitaires. » Il est clair pour l’institution que si rien n’est fait pour renverser cette montée des atteintes humanitaire relevé en 2023, l’année 2024 est en voie d’être pire ; d’où l’appel à la conscientisation des acteurs de ces chaos.
Martin Donald Ngane
