17.6 C
New York
mardi, octobre 22, 2024
spot_img

« La patrie ou la mort, nous vaincrons » : le Burkina Faso veut renouer avec le sankarisme

Ce mot d’ordre cher à Thomas Sankara a repris droit de citer au pays des « hommes intègre » grâce à sa vision réincarnée en Ibrahim Traore, actuel chef d’Etat burkinabè.

Cette devise est en voie d’être officialisée et substituée à la devise actuelle : « Unité-Progrès-Justice ». La question a été au menu du Conseil des ministres, présidé par le capitaine Ibrahim Traoré le mercredi 21 août 2024. Durant ces travaux, plusieurs rapports déposés en vue de la bonne marche de la Nation ont été examinés et adoptés, comme l’a annoncé le ministre d’État, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel Ouedraogo. En effet, le Conseil a approuvé un avant-projet de loi constitutionnelle visant à réviser les articles 34 et 147 de la Constitution.  Parlant de l’article 34, l’alinéa 4 relatif à la devise nationale « Unité-Progrès-Justice » sera modifié pour adopter la nouvelle devise « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons ». Selon le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue BAYALA, ce changement vise à renforcer le sentiment patriotique et à raviver l’engagement citoyen.

Capitaine Ibrahim Traore, chef d’Etat burkinabè

La deuxième modification concerne l’article 147 qui disposait que les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du Burkina Faso dans une Union d’Etats au plan africain ne pouvait être approuvée que par un référendum du peuple. « Tout en maintenant l’approbation par référendum du peuple parce que la souveraineté nationale est au peuple qui l’exerce, il a été nécessaire d’y adjoindre un alinéa qui permet, en fonction des circonstances, de l’urgence et des cas de force majeure, et après avis du Conseil constitutionnel de bien vouloir y procéder, à l’approbation de ces accords qui consacre une fédération, une confédération par la voie législative »,

a expliqué le ministre BAYALA.

Ces deux modifications en projet dans la constitution burkinabè traduit la vision de la politique en cours de rodage qui voudrait renforcer le sentiment national des burkinabè qui aspirent à s’auto-affirmer et à travailler pour sa propre prospérité.

Related Articles

Stay Connected

0FansJ'aime
3,913SuiveursSuivre
22,100AbonnésS'abonner
- Advertisement -spot_img

Latest Articles

error: Content is protected !!