La convocation d’un Conseil d’Administration ordinaire de la MUNA MEMORIAL CLINIC, S.A (DMMC) le 13 Juillet 2021 à Douala (lequel conseil a avorté) a permis de mettre à nu les velléités accaparistes du candidat à la dernière élection présidentielle au Cameroun, pourtant débouté par les tribunaux.
Parmi les membres et actionnaires invités à prendre part au conseil d’administration ordinaire de la clinique ‘’ DANIEL MUNA MEMORIAL CLINIC ‘’ couplé à une Assemblée générale des actionnaires de ladite entreprise familiale convoqué pour le 13 Juillet 2021 à Douala, ne figurait nulle part le nom de la nommée AMA TUTU MUNA, pourtant actionnaire légale et légitime de ladite clinique (voir la liste des membres convoqués). Loin d’être une omission, ce manquement traduit la volonté acharnée de l’un des actionnaires, fils de la famille MUNA à écarter de l’entreprise et de l’héritage familial sa sœur et ancienne ministre des Arts et de la Culture.
AMA TUTU MUNA et Georges MUNA actionnaires légaux de la ‘’ DANIEL MUNA MEMORIAL CLINIC »
Dans une correspondance adressée à l’avocat des plaignants (Georges MUNA et AMA TUTU MUNA) Me ACHU Julius par le conseil de la clinique mémoriale Daniel MUNA en date du 08 juillet 2021, ce dernier affirme que Les documents en leur possession montrent clairement que Monsieur George MUNA est un actionnaire de DMMC S.A, mais aucun document ne montre que Madame AMA TUTU MUNA est un actionnaire. Ces mêmes documents attestent d’autre part que selon le jugement rendu par le tribunal, Daniel MUNA est le principal administrateur des actions, un titre qu’il aurait perdu au profit d’AKERE MUNA.
Le même jugement désignant l’administrateur des biens énumère également les noms de tous ceux qui héritent de la succession de feu Solomon Tandeng MUNA, l’un d’entre eux étant AMA TUTU MUNA. Une source familiale atteste qu’AMA TUTU MUNA est actionnaire depuis la création de la clinique et son nom est dans le premier dossier fiscal de la clinique. La même source crie à la modification de documents de la DMMC S.A, au profit de certains membres de la famille.
Une session ordinaire du conseil d’administration et une assemblée générale illégales…
Les irrégularités observées dans la convocation de ces assises traduisent à suffisance la volonté manifeste d’un groupuscule de la famille de s’accaparer tous les biens en écartant les autres. Sinon comment comprendre qu’une Session du conseil d’administration soit organisée le même jour qu’une réunion de l’Assemblée Générale quand-t-on sait que c’est le conseil d’administration qui prépare dans le fond et la forme la tenue de l’Assemblée Générale ? Comment comprendre que l’entête utilisée pour la convocation du Conseil d’Administration de DMMC S.A, ne mentionne pas le numéro d’enregistrement de la société au greffe de la cour selon les constats faits par Me ACHU Julius ? Il apparait clairement que tous les éléments étaient réunis pour éjecter définitivement AMA TUTU MUNA de son fauteuil d’actionnaire de ladite structure. Serait-elle un caillou dans la chaussure des autres membres du conseil qui ne sont autres que ses frères ? Que cache réellement Akere MUNA ? Georges Muna, l’aîné, sa sœur Ama Tutu Muna et leurs neveux ont bloqué la tenue du Conseil d’administration en présentant les décisions de justice. Ils avaient alors instruit une procédure judiciaire. Et pendant qu’ils attendent la décision de la Cour Suprême, maître Akere Muna continue d’exercer.
AKERE MUNA, un ‘’ Administrateur ‘’ débouté par le tribunal
Suite à une plainte déposée contre lui par Georges MUNA et AMA TUTU MUNA Maître Akere Muna dit-on, avait été débouté. Malgré cela l’Avocat international continue d’exercer alors qu’en première Instance et en cour d’appel du centre administratif de Yaoundé, il avait été débouté, donc suspendu. Bref, il n’est pas administrateur des biens de la famille Muna. Autre chose décriée, c’est que, maître Akere Muna en fin malin, avait trompé la famille en leur faisant croire qu’il va tout simplement changer le nom de la clinique qui aujourd’hui se fait appeler Daniel Muna Mémorial Clinic S.A. L’aîné de la famille a laissé entendre que c’était plutôt dans l’optique de falsifier un certain nombre de documents dans la succession où l’ancienne Ministre des Arts et de la Culture a vu son nom effacé de la liste des actionnaires de la Daniel Muna Mémorial Clinic S.A.
L’annulation de ce conseil d’administration et l’absence de maître Akere Muna ont été constatés par un huissier et le président du tribunal de première instance de Douala. Affaire à suivre
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