C’est le montant de l’enveloppe dont la convention a été signée le 16 août dernier par l’Etat du Cameroun représenté par le Ministre des finances et les responsables des banques commerciales et ceux des l’objectif est de relancer l’économie du pays d’une part et de faciliter l’accès au financement aux porteurs de projets.
La signature de cette convention de partenariat à pour principal objectif de soutenir la résilience de l’économie nationale et celle des PME qui sont pour la plupart créées par les jeunes.Monsieur le Ministre l’a souligné au cours de son allocution : « les jeunes sont ingénieux et osent mais sauf que pour réaliser leurs projets ils faut des moyens et ces moyens ne peuvent pas toujours provenir de leurs fonds propres.« Dit-il.L’obtention du crédit auprès d’une banque commerciale ou d’une microfinance pour financer un projet est un véritable chemin de croix pour plusieurs porteurs de projets au Cameroun.Ce plafond de 200 milliards est reparti pour 30% pour les établissements et entreprises publiques et 70% pour les privées.Le taux de couverture des crédits par la garantie est plafonné à 30%des sommes dues à la date d’exigibilité de la créance pour les grandes entreprises et 70% pour les PME. »
Les banques ne peuvent pas refuser d’accorder le crédit pour un simple fait c’est tout simplement que peut-être la structuration du dossier mérite de d’être renforcée par beaucoup plus de garantie et ce n’est que ça que les banques demandent >>.
Précise Louis Paul Motaze, ministre des Finances.
La convention signée entre le gouvernement et les patrons des banques vise donc à relever l’économie nationale en facilitant l’accès des porteurs de projets au financement. Mais les difficultés que rencontrent les porteurs de projets freinent l’envol de l’économie nationale, il faut trouver des solutions, des garanties qui permettent un meilleur accès des porteurs de projets au crédit << Nous nous projetons déjà dans l’avenir parceque au niveau du comité national économique et financier, nous réfléchissons déjà sur la mise en place d’un fonds de garantie aux PME mais cette fois là et contrairement à ce qui était fait avant, on voudrait le faire dans le cadre d’un partenariat public-privé >>. Annonce le ministre des Finances.
Selon les études faites, le chaînon manquant dans le financement de l’économie c’est la garantie.