C’est dans le cadre de la semaine marquant la célébration de la 58 ème édition de la fête nationale de la jeunesse que les personnels du Feicom se sont entretenus avec le Réseau des Parlementaires Espérance Jeunesse (REJE), constitué de 180 députés et 100 sénateurs jeunes le 9 février 2024.
Une rencontre d’échanges, de partage d’expérience où les jeunes ont touché du doigt les réalités du Fonds Spécial d’équipements et d’interventions Intercommunale.
Les échanges sous la houlette du Directeur du capital humain , Représentant du Directeur Général ont permis à ces jeunes de découvrir les missions, les valeurs et les activités du Feicom.
Les jeunes députés, chargés de mettre sur pied des projets au bénéfice des jeunes de leur communauté se sont intéressés à l’apport du Feicom dans la réalisation de l’atteinte leurs missions
Le Feicom finance t-il les projets individuels ?
La principale question que les jeunes ont posé au cours de cette rencontre et à laquelle l’un des encadreurs a répondu.
« Le Feicom finance uniquement les projets porté par les communes ou les régions .Vous en tant que député vous devez vous rapprocher des conseillers municipaux et conseillers régionaux. »
a indiqué Monsieur SAKEM NNOKE Barthélémy.
Une entreprise Citoyenne au delà d’être au service des Collectivités Territoriales Décentralisées elle répond favorablement à l’appel de la Jeunesse en offrant de nombreux stages académiques et professionnels et des emplois à la jeunesse Camerounaise.Ces jeunes enthousiastes satisfaits de l’accueil n’ont pas manqué de remercier le Directeur Général de cette institution et toute son équipe dirigeante. » Nous sommes très contents de l’accueil,de toutes les informations qui nous ont été communiquées ce jour par les différents directeurs qui ont intervenus .Cette rencontre prouve que le Feicom est un véritable catalyseur du vivre ensemble et qui prône le leadership et la valorisation de la ressource humaine. » Confie Ibrahim Abokila député jeune de l’Adamoua.
Il convient de le noter, cette initiative permet aux jeunes de participer au processus de développement au niveau local de porter leur voix lors des prises de décisions .Ils doivent porter les projets des jeunes ,les suivre et contrôler leur mise en exécution.
Concrètement, les interventions financières sont réparties de manière suivante : 70% de fonds transférés aux communes,20% mis à la disposition du financement des projets, 10% sont reversés dans les caisses de État.
Deplus, le Feicom a procédé à la création d’un centre de formation qui va permettre à cette institution de véhiculer la culture d’entreprise et le leadership.
Le FEICOM accompagne les Communes dans leur quête de développement et de d’amélioration des conditions de vie des populations ; ceci à travers l’appui technique et financier qui se traduit par :
L’entraide entre les Communes par les contributions de solidarité et les avances de trésorerie ;Le financement des travaux d’investissements communaux ou intercommunaux;
Une initiative qui a permis aux députés jeunes de se mouvoir , de présenter leur plan d’actions au profit des jeunes de leur communauté Certains misent sur la sensibilisation, la lutte contre les Violences Basées sur le genre tel que présenté par l’honorable FADIMATOU ABDOURAHMAN Mayo-Louti Guider.
A côté, de cela d’autres jeunes ont axé leur intervention dans l’amélioration des conditions de vie des jeunes qui mènent des activités informelles. » Nous allons mettre sur pied un un projet qui vise à soutenir la jeunesse du secteur informel.Il sera question de faciliter l’accès au financement de leurs projets. »
A indiqué l’honorable Goueth Claudel député jeune du Nyong et Kelle.
Le Feicom reste et demeure au service du développement local, de la formation et de l’encadrement des jeunes qui constitue un maillon incontournable au développement de la Nation.Le chef de l’Etat l’a réitérer le 10 février 2024 dans son adresse à la jeunesse
« Je ne le dirai jamais assez. L’auto-emploi constitue l’une des
meilleures voies d’insertion socioprofessionnelle, face à
l’impossibilité pour l’Etat et le secteur privé, d’absorber le volume,
sans cesse croissant,de jeunes qui arrivent chaque année sur le
marché de l’emploi. «
