Xi Jinping, président chinois, a déclaré le 5 mai 2024 au cours de sa visite en France vouloir « œuvrer avec la France » à « résoudre la crise » en Ukraine.
Dans une tribune publiée par nos confrères de Le Figaro le jour de son arrivé en France Xi a déclaré : « Nous espérons que la paix et la stabilité reviendront rapidement en Europe, et entendons œuvrer avec la France et toute la communauté internationale à trouver de bonnes pistes pour résoudre la crise ». Ces propos du numéro 1 chinois donnent une lueur d’espoir au gouvernement français résolu à ramener la paix en Ukraine.
Se montrant plus rassurant le président chinois déclare : « Nous comprenons le bouleversement qu’engendre la crise ukrainienne pour les Européens ». Il va par la suite rappeler que « la Chine n’est pas à l’origine de cette crise, et elle n’y est pas non plus partie ou participante ». Un rappel qui vient lever les soupçons alors que Pékin a été accusé par l’Occident de soutenir Moscou. Washington a même sanctionné en début de mois 80 entreprises chinoises et hong-kongaises qui auraient commercé avec la Russie. Ce rapprochement qui se fait entre la Chine et la France après plusieurs années suscite moult interrogations. Le président chinois dont les relations s’étaient consolidées avec après les sanctions économiques de l’Europe sur le pays de Poutine va-t-il livrer son allier ?
Mais selon certains observateurs qui observateurs qui suivent cette crise depuis le début, le président chinois voudra trouver le juste milieu des négociations pour un retour à la paix. D’ailleurs cela transparait clairement dans son propos à Le Figaro : « « Nous espérons que la paix et la stabilité reviendront rapidement en Europe, et entendons œuvrer avec la France et toute la communauté internationale à trouver de bonnes pistes pour résoudre la crise ».
Xi Jiping, accueilli peu après 16h00 (heure locale) à l’aéroport d’Orly par le Premier ministre Gabriel Attal, sera reçu lundi 6 mai à l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron. Après la France, le dirigeant chinois se rendra en Serbie et en Hongrie, moins hostiles à l’égard de Moscou. Mais la fin du séjour en France permettra d’avoir une visibilité sur la solution chinoise pour le règlement de la crise en Ukraine.