Le Centre AFIRI, dirigé par Yvonne Flore BELEMA, est à l’avant-garde de la lutte contre les violences basées sur le genre au Cameroun. Le 2 juillet dernier, le Centre a mené un plaidoyer parlementaire pour l’adoption d’une loi spécifique contre les violences basées sur le genre, en collaboration avec le Réseau des Parlementaires pour la Promotion du Genre, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, et le Fonds des Nations Unies pour la Population.
Les violences basées sur le genre, sont un fléau qui affecte de manière disproportionnée les femmes et les filles au Cameroun. Selon les chiffres de l’Enquête Démographique et de Santé du Cameroun (EDSC, 2018), 44% des femmes âgées de 15 à 49 ans en union ou en rupture d’union, ont déclaré avoir subi des violences conjugales.
Les chiffres sont alarmants et nécessitent une synergie d’actions. D’après des statistiques officielles on relève 57 cas de féminicides en 2022, 66 en 2023 et 76 en 2024. Cela montre que les VBG se portent plutôt bien au Cameroun. 30 cas de féminicides ont été enregistrés depuis janvier 2025. De plus, 39% des femmes ont déclaré avoir subi des actes de violence physique par une personne quelconque, et 18% des femmes ont subi des actes de violence au cours des 12 derniers mois de l’enquête.
Un plaidoyer pour une loi spécifique
Le plaidoyer mené par le Centre AFIRI vise à aboutir à l’adoption d’une loi spécifique contre les violences basées sur le genre, qui prévoira des mesures répressives fortes et sans équivoques contre les auteurs de ces violences. Le Centre AFIRI travaille en collaboration avec d’autres organisations pour renforcer les initiatives antérieures en matière de promotion de l’égalité du genre et d’autonomisation des femmes.
Yvonne Flore BELEMA et son équipe, pourront alors compter sur le Réseau des Parlementaires pour la Promotion du Genre (REPAGE) ; le MINPROFF ; le Fonds des Nations Unies pour la Population ; le Ministère Fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) de la Coopération Technique Allemande (GIZ) ; l’Ambassade de France et Plan International.
Le centre AFIRI prend donc le ferme engagement, pour la protection des femmes. Prenant la parole à l’Assemblée nationale, Yvonne Flore BELEMA a montré sa détermination à lutter contre les violences basées sur le genre et à protéger les droits fondamentaux des femmes et des filles. Le plaidoyer parlementaire est un pas important vers l’adoption d’une loi spécifique qui prévoira des mesures répressives fortes contre les auteurs de ces violences.
Lavoisier Essama