Le document de 85 pages en français et en anglais représentant la Stratégie genre du Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR) a été au centre des travaux tenu le 26 octobre 2022 à Yaoundé.
Le document sus-évoqué vient d’être validé à l’issue d’un atelier de validation de deux jours. Lesdits travaux ont connu la présence des représentants du Ministère de la promotion de la femme et de la famille ; de ONU Femmes ; de l’OIM ; de la société civile et des ministères techniques du CNDDR.
Il ressort de ces travaux dont la clé est mise sous le paillasson en présence du Coordonnateur CNDDR, Faï Yengo Francis ; de la minprof, Marie Thérèse Abena Ondoa ; la représentante d’ONU Femmes pour ne citer que ceux-ci, un rapport qui appelle à prendre plus au sérieux la question genre dans ces centres. En effet, depuis sa création en 2018 jusqu’à nos jours, le CNDDR affiche à son bord un total de 3162 ex-combattants parmi lesquels 770 femmes. On estime donc la proportion des femmes dans ces centres à 25% pour les centres régionaux et 20% pour le personnel d’encadrement.
Des chiffres qui interpellent
La présence non négligeable des femmes dans les centres du comité DDR suscite une attention particulière qui engage le CNDDR, ses partenaires et toutes les institutions nationaux et internationaux intéressées par la question genre au Cameroun. L’examen minutieuse de la stratégie genre 2021-2022 du CNDDR a permis à toutes parties prenantes de se rassurer de son efficacité et de sa capacité à répondre aux questions genre de ces femmes détenues dans les Centres de DDR. L’atelier de validation ayant mis la désormais stratégie genre CNDDR en marche vient apporter un souffle nouveau dans l’amélioration de la situation de la femme au Cameroun ; fut-elle ex-combattante.