Les travaux de la 44 ème conférence ministérielle de la Francophonie ont officiellement débuté ce 04 novembre sous la présidence de chief Dr Joseph Dion Ngute, Premier Ministre ,chef du gouvernement.
L’occasion a été donnée au Cameroun et aux pays membres de l’organisation de la francophonie de renforcer leurs liens et de se projeter dans un avenir meilleur. Les travaux de cette 44e Conférence ministérielle cumulée à la 124e du Conseil permanent de la Francophonie tenu pour la première fois en terre Camerounaise sont encadrés par le thème : « Bonne gouvernance : gage de stabilité politique, économique et culturelle pour les citoyens francophones pour une prospérité partagée ».
Le Premier Ministre Camerounais ne va pas manquer d’exprimer sa satisfaction face à ce thème qui reflète parfaitement la situation et les aspirations des pays membres. « Il est important de reconnaitre que bon nombre des pays de notre organisation ont connu des chocs de divers ordre qui sont venus freiner leurs efforts de développement et assouvi en particulier par les inégalités et la pauvreté. Ce constat résonne comme un impératif à davantage de concertations pour parvenir à des solutions pérennes…C’est pourquoi je salue l’OIF pour la thématique qui a été retenue ».
Les ministres et représentants des États et gouvernements de la Francophonie, présents pour la première fois enterre Camerounaise dans le cadre de ces travaux, vont avaliser des décisions et documents d’ordre politique, programmatique, administratif et financier pour ouvrir le cycle 2024-2027 de l’OIF ; avec en ligne de mire, la tenue du XIXe Sommet de la Francophonie, en France, à l’automne 2024.
« Nous sommes après 50 ans une vraie francophonie .Nous travaillons pour rationnaliser, moderniser, codifier le fonctionnement de nos instances au premier rang duquel le sommet des chefs d’Etats pour plus d’interactions et plus de décisions .Tout ceci dans l’optique de faire de l’OIF une organisation moderne , transparente… ».
Louise MUSHIKIWABO Secrétaire générale de la Francophonie.
Cette rencontre est également une opportunité pour les États membres d’échanger sur les entraves auxquelles font face leurs différents pays dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable.Le Président de la conférence Ministérielle l’a souligné au cours de son allocution : « La Francophonie doit être audible elle doit parler, elle doit agir. »
Pour rappel mémoire,c’est en 1991 que le Cameroun a fait son entrée dans la grande famille francophone.
