L’initiative du Conseil National de la Communication (CNC) du Cameroun coordonnée par Joseph Chebonkeng Kalabubse, président de cette institution, a abouti à la signature d’une déclaration des régulateurs des médias et des plateformes numériques africaines.
Cette déclaration de Yaoundé traduit la volonté commune des pays africains à contre-carrer les multiples dérives observées dans les réseaux sociaux parmi lesquels les discours de haine, le tribalisme et bien d’autres. Une initiative saluée par de nombreux acteurs ayant répondu à l’appel de Yaoundé dont Latifa Akharbach, présidente du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc) et de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) du Maroc.
Il faut reconnaitre que l’environnement médiatique mondial offre des opportunités pour la liberté d’expression, l’accès à l’information et la création des savoirs. Cependant, il est crucial de reconnaître que cet environnement peut également être source de dérives. C’est pourquoi les régulateurs et les plateformes numériques doivent dialoguer afin de construire un espace numérique ouvert, transparent, pluraliste et éthique. Cette approche vise à promouvoir un bon ordre public tout en respectant les règles nationales et internationales, ainsi que les valeurs fondamentales telles que la liberté d’expression, la promotion des droits de l’Homme et la protection de la dignité humaine a constitué l’ensemble des problématiques de cette rencontre.
La Déclaration de Yaoundé représente donc une avancée significative vers l’établissement d’une plateforme de collaboration africaine pour la régulation des réseaux sociaux, qui prend en compte les réalités spécifiques du continent. C’est pourquoi les signataires de cette déclaration se sont engagés à approfondir leurs concertations et leur action de veille en vue de la mise en place d’un cadre d’interactions continues entre le Riarc et les plateformes numériques.
Le Forum international sur la régulation des réseaux sociaux, qui a réuni des responsables des instances africaines de régulation des médias, des représentants des plateformes numériques, des promoteurs et professionnels des médias audiovisuels ainsi que des associations de la société civile de 20 pays africains, a permis de poser un diagnostic général au sujet des réseaux sociaux et de susciter des solutions appropriées.
Cette approche concertée entre les régulateurs des médias d’Afrique et de l’espace francophone d’une part, et les représentants des plateformes numériques d’autre part, permettra à coup sûr de lutter contre les contenus indésirables dans les réseaux sociaux.
Une rencontre qui témoigne de la volonté manifeste du président du CNC à redonner à la presse camerounaise ses lettres de noblesse
Depuis sa nomination par décret du président de la République le 4 juin 2021 à la tête du Conseil National de la Communication, Joseph CHEBONKENG KALABUBSU ne ménage aucun effort pour redonner à la fonction de journalisme au Cameroun ses lettres de noblesse et éviter les dérives observées. Ayant souvent reçu plusieurs plaintes contre des professionnels des médias le Président du CNC statut en considération de l’éthique et de la déontologie de la déontologie de la profession.
C’est à cet effet que de nombreux patron de médias et leurs supports ont souvent été sanctionnés et de nombreux autres disculpés. Les dérives dans la presse Camerounaise sont de moins en moins visibles. Tout est parti pour gagner la guerre sur le front des réseaux sociaux.
