Le Cameroun et les autres pays membres du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) ont célébré le 21e anniversaire à l’occasion de la cérémonie tenue au Cameroun les 4 et 5 décembre sous la présidence du secrétaire général du Minrex.
Cette cérémonie a été une occasion pour les participants de présenter les différentes actions entreprises depuis 2002 en faveur d’une meilleure insertion socioprofessionnelle et le renforcement de la protection des droits de l’Homme en Afrique Centrale. En collaboration avec le Ministère des Relations Extérieures représenté par le Secrétaire général,cette célébration traduit la volonté du gouvernement du Cameroun de renforcer et de développer de nouvelles stratégies visant à garantir les droits de ses populations. On relève au rang des participant les responsables des pays membre que sont le Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale,République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad.
Il faut relever que ce Centre à été créée à la demande des États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale CEEAC .Il regroupe plusieurs pays africains parmi lesquels le Burundi, Gabon, la Guinée équatoriale,la République Centrafricaine,la République Démocratique du Congo,la République du Congo,le Rwanda ,Sao Tomé et principe,le Tchad et le Cameroun. De nombreuses actions ont été réalisées par le CNUDHD-AC en faveur des institutions de formations nationales à travers. Le renforcement des capacités dans les écoles de formations telles que l’Ecole Nationale d’administration et de la Magistrature, ENAM. L’Ecole Militaire inter Armée. L’école Nationale d’administration Pénitentiaire.
Le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, également appelé Bureau régional du HCDH pour l’Afrique centrale, est basé à Yaoundé, au Cameroun. Il a été créé à la demande d’États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et suite aux résolutions 53/78 A et 54/55 A de l’Assemblée générale.
Le Centre régional suit la situation des droits de l’homme, communique sur les tendances observées, œuvre en faveur de la prévention, du renforcement des capacités et de la sensibilisation auprès des autorités nationales, des institutions nationales des droits de l’homme, de la société civile et des organisations internationales et leur apporte ses services de conseil afin de soutenir la promotion et la protection des droits de l’homme et de la démocratie. Dix pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) y sont rattachés : le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad. En outre, le Centre régional participe activement aux réunions du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale.
Dans l’optique d’apporter des réponses aux demandes des États, le Bureau régional du HCDH pour l’Afrique centrale a soutenu les pays de la sous-région dans la préparation de leurs rapports périodiques aux organes conventionnels. Grâce à cet appui technique et fonctionnel, les États membres ont été en mesure de soumettre leurs rapports pour l’EPU et les sessions des comités dans les délais impartis.
De plus, le Bureau régional veille à ce que les droits de l’homme figurent en permanence à l’ordre du jour de toutes les réunions du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, en particulier dans les situations de crise. Il attire l’attention sur les aspects relevant des droits de l’homme dans le cadre des interventions menées par les parties prenantes et entreprend des activités de suivi de la situation en matière de droits de l’homme.
En dépit de toutes ces actions menées à l’endroit des pays membres, il convient tout de même de relever les defis et des perspectives pour une action concertée plus efficace.
Il s’agit des questions d’insécurité liées aux crises et conflits armées au terrorisme aux violences électorales , à la piraterie maritime et aux changements climatiques.
L’on peut également ajouter à cette liste la recrudescence des cas de feminicides au Cameroun et dans d’autres pays africains qui méritent d’être pris en compte.A la fin de ces travaux en ateliers , les experts vont se pencher sur ces différentes problématiques et proposer des recommandations à la fin pour une prise en compte maximales de toutes les violations aux droits humains.
« A la création du Centre, le système National de Promotion et de protection des droits de l’homme n’était pas à ce niveau d’efficacité aujourd’hui les Institutions Nationales des Droits de l’Homme ont été créés dans tous les pays membres.Aussi dans quatre pays, ces Institutions ont été accréditées au niveau international pour être conforme aux standards internationaux,de transparence, d’efficacité,et les autres États continuent les efforts avec l’assistance technique pour rendre conforme ces Institutions. »
a fait savoir monsieur Nouhoum Sangaré Directeur Régional du CNUDHD-AC. Il ajoute en disant :
« L’engagement des États n’a pas faiblit à travers la ratification d’instruments régionaux parmi lesquels le droit civil et social,le droit des groupes spécifiques notamment les femmes, les enfants,les personnes vivant avec un handicap ,les populations autochtones… »
a t-il renchérit.
Les droits de l’homme sont des normes qui reconnaissent et protègent la dignité de tous les êtres humains. Ils régissent la façon dont nous vivons en société et les uns avec les autres, ainsi que la relation qui lie les individus aux gouvernements et les obligations des gouvernements envers eux.
Raissa Fouda/ Kamer Infos+