Depuis l’annonce par le général nigérien Abdourahamane Tiani à la télévision nationale de la volonté des 3 pays de mettre en place une alliance politique et monétaire, de nombreuses voies s’élèvent pour exprimer l’impossibilité d’un tel projet.
La raison pour laquelle de nombreux pays africains sont restés dans le sous-développement c’est le manque d’une volonté d’oser pour renverser la tendance. Tout se passe comme si l’Afrique n’est jamais sortie du giron de la colonisation. La situation qui se vit actuellement au Mali, au Niger et au Burkina Faso est l’expression d’une nouvelle élite africaine décidée à rompre avec les pactes coloniaux avilissants. La démarche pour y arriver serait illégale mais l’urgence peut déroger à la règle.
Une ferme détermination à prendre ses problèmes à main
C’est depuis 1795 que l’Abbé Grégoire a rédigé la « Déclaration des Droits des peuples » qui consacre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Malheureuse depuis 1960, date de l’obtention des indépendances des nombreux pays africains, on ne semble pas être sorti de l’auberge. L’alliance des 3 du sahel veut rompre définitivement avec ce complexe.
Ces pays qui constituaient une force non négligeable au sein de la cedao témoigne par cette rupture avec son bloc économique de base, d’une crise de confiance profonde. Pour une opinion : L’abandon de l’union monétaire ouest-africaine à huit membres et l’adoption d’une nouvelle monnaie isoleraient encore davantage le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui ont baptisé leur nouvelle union l’Alliance des États du Sahel. Ce ton donner par les 3 devraient plutôt servir d’interpellation pour les autres pays encore sous le joug économique et politique de l’occident.
