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Journée Internationale sur les Mutilations génitales féminines : » le gouvernement condamne toutes ces formes d’instrumentalisations de la femme avec la dernière énergie

C’est sous cette note d’espoir que Madame Marie Thérèse Abena Ondoa a réaffirmé l’engagement du gouvernement et invite à une synergie d’actions pour lutter contre cette gangrène sociale le 06 février 2024 accompagné de la Représentante Résidente de UNFPA Cameroun.

La célébration de la 17ème édition tolérance zéro aux mutilations génitales a été encadrée par le thème

 » Sa voix compte: Investir dans les mouvements dirigés par les survivantes pour mettre fin aux mutilations génitales féminines. »

Une approche stratégique qui mettra sur scène les survivantes , actrices principales , qui pourront mieux défendre leur cause.

Une occasion pour le pays de développer de nouvelles stratégies en vue de soutenir sur toutes les formes les projets portés par les survivantes pour promouvoir leur développement socioéconomique.

Il est important de le noter, les mutilations génitales féminines désignent toutes les interventions visant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiquée à des fins non thérapeutiques.

Un thème fort  interpellateur

Ce thème dresse un plan d’actions clair et précis qui permettra de créer des plateformes de discussions où les survivantes pourront porter leurs voix. » Il s’agira pour elles d’accompagner d’autres survivantes en leur permettant de bénéficier d’une prise en charge …de créer un environnement favorable pour les droits des femmes et des filles. » Décrit Madame Marie Thérèse Abena Ondoa. 

Combien de femmes et de filles sont concernées ?

On estime qu’actuellement, 200 millions de filles et de femmes ont subi des MGF, mais les taux sont en hausse du fait de la croissance démographique mondiale. Les filles et les femmes ayant subi ces pratiques vivent principalement en Afrique subsaharienne et dans les États arabes. Mais les MGF sont également pratiquées dans certains pays d’Asie, d’Europe de l’Est et d’Amérique latine, tout comme parmi les populations.

Le taux de prévalence de femmes sexuellement mutilées au Cameroun est :1 % des enfants et jeunes filles de 0 à 14 ans,1 % des femmes de 15 à 49 ans

La majorité des mutilations sexuelles sont pratiquées par des exciseuses traditionnelles sur des jeunes filles entre 5 et 15 ans.

1 % des MSF sont pratiquées dans les milieux ruraux, et 1 % dans les milieux urbains.

L’excision touche en majorité la communauté musulmane (6%).7 % des femmes de 15 à 49 ans qui ont entendu parler des mutilations sexuelles féminines pensent que cette pratique devrait se poursuivre.Ce nouveau plan d’actions du gouvernement camerounais permettra de diminuer le taux de prévalence de ce fléau Madame le ministre de la Promotion de la Femme et la Famille l’a souligné :  » Intensifions les actions en faveur des organisations de la société civile portées par les survivantes ».

Une litanie d’actions menées par le gouvernement ces dernières années 

Dans l’optique de mettre fin aux MGF, l’Etat du Cameroun a initié de nombreuses activités parmi lesquelles la mise en place des comités de lutte contre les MGF,la mise en oeuvre de la stratégie Nationale de lutte contre les Violences Basées sur le genre,le développement des partenariats avec les OSC et organisations internationales dans la lutte contre ce fléau,le renforcement des appuis médicaux aux organisations de la société civile,l’appui à la conversion socioéconomique des exciseurs et exciseuses .

Une situation avec de lourdes conséquences 

L’excision peut causer des blessures graves et potentiellement mortelles, des problèmes de santé et des douleurs tout au long de la vie, notamment lors des rapports sexuels. Des complications lors de la grossesse ou à l’accouchement peuvent également survenir et parfois s’avérer fatales. Enfin, il y a des conséquences à long terme sur la santé mentale des victimes. On estime que chaque année, 3 millions de filles sont mutilées dans 31 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique Latine. Selon des chiffres de l’UNICEF datant de 2016, la Somalie (98%), la Guinée (97%) et Djibouti (93%) sont les pays où l’excision est la plus. pratiquée

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