C’est l’un des points inscrits à l’ordre du jour de l’ouverture des travaux de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du Ministère de la Promotion de la Femme et la Famille ce 14 février 2024 au palais de congrès Yaoundé.
La situation sociale de la famille camerounaise est liée à son statut de structure sociale de base d’une société en pleine évolution. Il est le plus souvent mis en évidence une situation de crise marquée par la dynamique permanente du passage de la famille traditionnelle à la famille moderne.Ce changement institue un style de vie différent marqué par la diminution de l’importance de réseau primaire en général et de réseau de parenté en particulier. C’est pour prendre en compte cette spécificité et cette richesse que ce département ministériel a été mis sur pied.
Aussi ,les femmes font face à de nombreuses violences physiques et morales.Depuis près de trois ans, l’on enregistre un nombre sans cesse croissant du taux de prévalence élevé des feminicides.Ces crimes odieux et crapuleux sont pour la plupart à l’origine d’une fracture sociale , liée à un mauvais encadrement familial.Les différentes enquêtes menées ont révélé que la plupart des décès des femmes font suite à des agressions causées par leur partenaire ou des membres de la famille.
Pendant deux jours de travaux de réflexions ,les experts sur les questions de genre et de parentalité positive devront proposer,examiner des solutions efficaces et efficientes pour une meilleure cohésion sociale .
Madame le Ministre l’a souligné dans son discours de circonstances « Au cours de ces assises ,il nous appartiendra de cerner tous les contours des problèmes que connait ce volet important de nos missions ,de mesurer les enjeux et les défis qui s’opposent pour améliorer et assurer un encadrement optimal des femmes et des familles dans notre pays. »
Partout dans le monde, de nombreuses femmes et filles sont toujours victimes de discrimination sur la base du sexe et du genre. Les inégalités de genre sous-tendent de nombreux problèmes qui touchent de manière disproportionnée les femmes et les filles, comme les violences domestiques et sexuelles, les rémunérations plus faibles, le manque d’accès à l’éducation et les soins de santé insuffisants .