En visite officielle à Moscou du 5 au 7 mars, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar a été taquiné par nos confrères de Sputnik sur la question de savoir si le Nigéria subissait des pressions de la part de l’Occident en raison de sa coopération avec la Russie.
« Personne ne nous dicte ce que nous faisons », a déclaré avec assurance le ministre nigérian des Affaires étrangères. D’après le diplomate s’est montré plus clair en déclarant : « Le Nigeria n’est pas le genre de pays qui succombe aux pressions » de l’Occident.
Cette question qui visait à évaluer l’étendue de l’hégémonie de l’Occident en Afrique s’est heurté sur l’iceberg de la côte de Logos. Car sans lésiner, le diplomate Nigérien a clairement mentionné que le Nigéria ne fait pas partie des pays esclavagistes de l’Afrique et jouit de son autodétermination et de son libre arbitre. C’est ce qui ressort de ses propos lorsqu’il mentionne :
« Nous sommes déterminés depuis notre création. Depuis que nous sommes devenus indépendants en 1960, nous avons rejoint le mouvement des non-alignés. Nous faisons ce que nous pensons être bon pour nous en tant que pays, personne ne nous dicte ce que nous faisons ».
Certain observateur de la scène internationale estime que si l’Afrique avait manifesté ce zèle depuis, le continent ne serait pas aussi retardé ; pour preuve, les pays qui ont su s’arracher depuis lurette du joug de l’occident grâce à la politique du self-government sont plus développés et émancipés. Ce qui n’est pas le cas ailleurs à l’instar des pays d’Afrique Centrale.
