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Cameroun-Allemagne: la coopération se densifie à travers la création du centre régional de formation agro-pastorale pour les populations autochtones et transhumantes à Rey-Bouba

Le 15 avril dernier, plusieurs membres du gouvernement ont participé à la cérémonie de pose de la première pierre de cette bâtisse d’une superficie de 42 hectares.

Le Ministre de des Forêts et de la Faune M Jules Doret Ndongo, mandataire du Cameroun,le Secrétaire exécutif du Comifac Dr Hervé Martial MAÏDOU , la République fédérale d’Allemagne représentée par Dr Valentin Katzer ,chef de la coopération à l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun.A côté d’autres membres du gouvernement ont pris une part active à cette cérémonie parmi lesquels Issa Tchirouma Bakary Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop),Dr TAÏGA Ministre des Pêches et des industries animales (Minepia),le gouverneur de la région du Nord M. jean ABATE ED’I et bien d’autres.

Cette initiative est le fruit des cadres d’échanges facilités par la Coopération allemande entre

Les chefferies traditionnelles des zones avoisinantes du complexe des aires protégées de BSB Yamoussa face aux défis de l’expansion du système de production animale par la transhumance et la menace d’envahissement des aires protégées. Initié par le Lamidat de Rey Bouba.

 

Un véritable catalyseur des richesses pour les populations de Rey-Bouba 

Ce Centre se fonde sur l’hypothèse que la formation continue des populations autochtones et transhumantes venant de la sous-région Afrique centrale par le biais des renforcements des capacités de courte durée peut avoir une influence immédiate, positive et durable sur cette problématique et produire des savoirs et des apprentissages qui peuvent être capitalisés dans les pays membres de la COMIFAC.

L’une des missions assignées à ce centre sera , la participation à la sauvegarde des écosystèmes et à la création d’emplois locaux.Ce Centre de formation vise à offrir un cadre d’apprentissage et de production aux populations autochtones et transhumantes sur les métiers agrosylvopastoraux, artisanaux, ainsi que sur les innovations en matière d’efficence énergétique et alimentaire et de promouvoir des systèmes de production agricoles, pastoraux et écotouristiques adaptés à la sédentarité des acteurs socio-professionnels sur les espaces ressources.Le manque de compétences en matière d’approvisionnement en fourrage et d’agriculture de subsistance est notamment à l’origine de la présence de plus en plus fréquente de troupeaux locaux dans les aires protégées. Sur un autre plan, l’augmentation de la population rurale par les nomades sédentarisés et a pression exercée sur les aires protégées par le mode de production inadapté de l’élevage mobile constituent une menace sérieuse pour le tissu social .

Il est important de le souligner, la coopération entre ces deux pays reste et demeure fructueuse depuis près de 60 ans.Elle est gérée par le département de la Coopération de l’Ambassade d’Allemagne et intervient à travers ses agences d’exécution qui sont la GIZ, la KfW et la BGR. Actuellement, plus de 500 collaborateurs camerounais, allemands et internationaux s’engagent pour la mise en œuvre de pus de 60 projets en cours dans quatre pôles prioritaires que sont la bonne gouvernance; décentralisation, paix et cohésion sociale; le développement rural; la gestion durable des ressources naturelles et ; la santé, protection sociale et politique

démographique.Par ailleurs, la COMIFAC apporte un appui institutionnel et organisationnel à cette institution à travers le renforcement de la diplomatie environnementale dans le cadre des négociations internationales sur la climat et la biodiversité.

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