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mercredi, octobre 9, 2024
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Cameroun-Batchenga : Le GIC Les femmes « forces » de l’arrondissement de Batchenga reçoit un champ semencier expérimental de la part de ses partenaires

La cérémonie de rétrocession de ce champ semencier de maïs de 2 hectares a eu lieu le 17 juillet 2024 dans le village Pamassi, arrondissement de Batchenga grâce à l’action conjuguée de Telcar Cocoa ; Syngenta et UPL Arysta.

La joie était dans l’air tandis que les pieds frappaient le sol au rythme de la danse du pays éton. Un agencement de mélodies et de trémoussement bien orchestré par les collaboratrices de Dorothée Messina, délégué de cette organisation des femmes rurales.

Un champ préparé pour produire une semence particulière

C’est une véritable bouffée d’oxygène dans le processus d’autonomisation de la femme rurale de l’arrondissement de Batchenga. La variété des semences de maïs qui sortiront de ce champ sera totalement différente de celle ordinaire. D’après les performances de cet investissement présentées par les responsables et techniciens de UPL Arysta, ce champ pourrait produire 10 à 12 tonnes de maïs à l’hectare ; sans perdre de vue la capacité de cette variété à résister aux caprices du climat. Il faut relever à côté de ces atouts, la résistance de ces graines de maïs à la chenille légionnaire et à toutes autre formes de chenilles.

 

La particularité de cette graine résulte de l’attention qui lui est accordée. Plusieurs produits non polluant pour l’environnement sont ici utilisés dans l’optique de renforcer la résilience de ces graines. Parmi ces produits se trouve en bonne place Fortenza : « Fortenza est un traitement de semence particulier parce que quand vous l’utilisez, ça protège la graine dans le sol et ça fait que la graine pousse jusqu’à un mois sans être attaquée par les chenilles. »

Rassure Jules TALOM, représentant de l’entreprise Syngenta.

Une solution qui vient contribuer au pluralisme cultural des femmes rurales de Batchnega

Autrefois le cacao était considéré ici comme la seule véritable culture de rente. Les femmes rurales s’en étaient appropriée de cette culture quelles pratiquaient de manière autonome pour subvenir aux besoins de la famille. Mais compte tenu de la longue durée de la culture de cacao, le maïs s’est avéré être une alternative idoine pour donner du sourire aux femmes et leurs permettre de subvenir aux besoins de leurs familles. « Il était question de mettre ensemble autre chose, un champ qui pourrait les apporter du lancement en plus du cacao. On a décidé de faire du maïs. On a décidé de se retrouver ici sur le couvert de madame Dorothée qui a bénéficié de cette parcelle de 2 hectares avec un itinéraire technique bien adapté à la zone et que nous avons décidé de mettre en place. »

Souligne Charlie S. BESSAK, responsable marketing et commercial UPL Arysta Afrique Centrale.

Une œuvre pour laquelle le sous-préfet de Batchenga Emmanuel PETSOPI, n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction

« Nous sommes très satisfait et très heureux de constater que malgré cet environnement qui n’a pas été du tout à la faveur de la production agricole, et que nous ayons des résultats aussi éloquents… »

Dorothée Messina et ses camarades s’engagent à contribuer efficacement à l’autosuffisance alimentaire et surtout à suivre l’éducation de leurs enfants grâce à cette culture du maïs.

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