Tel un couperet, la nouvelle du décès cette nuit des suites de maladie d’Emmanuel Bonde s’est très vite répandue comme une traînée de poussière, plongeant sa famille nucléaire et le conseil constitutionnel dont il était membre dans une pluie d’émoi et consternation.
Ce fils de la Kadey dans la région de l’est a marqué de son emprunte le microcosme politique et administratif du pays.
Sa carrière au sein de l’administration connaît une consécration en 1997 avec sa nomination au poste de secrétaire d’État auprès du ministre des Travaux publics, chargé des routes. Il est par la suite successivement promu par décret présidentiel aux postes de Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (22 septembre 2006-9 décembre 2011) et Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (décembre 2011-octobre 2015).
Haut cadre du bureau politique du RDPC, il est nommé en février 2018 membre du conseil constitutionnel pour un mandat de six ans renouvelé en 2024. La disparition du grand commis de l’État Emmanuel Bonde intervient 24 heures après le décès de la présidente du conseil d’administration de l’hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala, le Docteur Honorée Dénise Kotto Mouyema épouse Épée.
MFK
