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Cameroun-Lutte contre la corruption : la CONAC souhaite disposer de plus de ressources en 2025 pour mener une action plus offensive

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C’est la conclusion à tirer du bilan 2024 présenté le 30 janvier 2025 par le secrétaire permanent par intérim de la Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC) lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An au Révérend Dr Dieudonné Massi Gams, président de la CONAC.

D’après le bilan 2024 dressé par le Professeur François Anouahaha, vice-président et secrétaire permanent par intérim, 32,5 % des dossiers de dénonciation reçus par la Commission en 2024 ont été traités par les différents services et directions compétents. Inscrite dans la même dynamique d’excellence, l’institution a organisé deux « Cliniques Anticorruption » à Ebolowa et à Garoua. Grâce à sa coopération avec des partenaires nationaux et internationaux, la CONAC a vu une amélioration de sa visibilité tout en renforçant l’efficacité et les capacités opérationnelles de son personnel dans divers domaines de la lutte contre la corruption, grâce aux stages réalisés par certains d’entre eux auprès de partenaires internationaux.

Vœux au Rev Dr Dieudonné Massi Gams, président de la CONAC

Un accent particulier sur les bonnes pratiques en 2025

D’après le président de cette commission, l’institution prévoit de renouer avec l’élaboration de plans d’action régionaux de lutte contre la corruption et d’évaluer les plans élaborés en 2022. En outre, la direction souhaite que la publication du rapport sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun soit désormais réalisée à la fin du premier semestre.

En définitive, l’action de la CONAC en 2025 se résume en trois points essentiels relevés par son président Dieudonné Massi Gams, conformément à la vision du Chef de l’État. Il s’agit, premièrement, de la préservation des biens publics pour le développement du pays. Ensuite, de la coopération, permettant à l’institution d’être intégrée au niveau national et international parmi les structures de lutte contre la corruption et de travailler en collaboration avec celles-ci. Enfin, des descentes sur le terrain seront intensifiées afin de mener des investigations physico-financières, notamment le contrôle des bâtiments construits, de ceux abandonnés, des projets qui devaient être réalisés mais ne le sont pas, ou qui le sont de manière incomplète.

Le président de la CONAC face à la presse

Consciente des besoins croissants exprimés par le personnel pour mener à bien cette délicate mission, notamment en matière d’augmentation des effectifs (avec deux départs à la retraite) et du besoin en véhicules pour les missions de terrain, la direction a appelé le personnel à rester concentré et plus engagé. Le président de la CONAC le souligne clairement dans son discours :

« Ces engagements exigent de nous de continuer à nous montrer exemplaires sur le plan éthique, au regard de nos missions. »

Certes ce vaste chantier de 2025 exige des ressources conséquents, mais le personnel de la CONAC reste déterminé par leur action à tordre le cou à ce fléau que est la corruption au Cameroun.

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