11.4 C
Londres
mercredi, avril 23, 2025
AccueilEconomieÉconomie bleue : le Cameroun renforce l'intégration du genre dans la conservation...

Économie bleue : le Cameroun renforce l’intégration du genre dans la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion environnementale

Date:

Related stories

spot_imgspot_img

Un atelier de trois jours s’est ouvert ce 25 février 2025 à Yaoundé sous la coordination du ministre des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga. L’événement se tient en présence de Philippe Ouedraogo, représentant de l’AU-IBAR, de Mme Beyene Ateba épouse Baliaba, présidente du Réseau des femmes transformatrices et promotrices de poisson en Afrique, ainsi que de nombreux autres participants.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la mise en place de la stratégie de l’économie bleue africaine, approuvée en février 2020 par les chefs d’État et de gouvernement africains avec le soutien du gouvernement suédois. Ce projet vise à préserver la biodiversité aquatique dans l’économie bleue africaine. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’améliorer l’environnement politique, les cadres réglementaires et les capacités institutionnelles des États membres de l’Union africaine ainsi que des communautés économiques et régionales afin d’assurer une utilisation et une conservation durables de la biodiversité et des écosystèmes aquatiques.

Le Cameroun a eu l’honneur d’abriter ces travaux en raison de ses avancées notables dans ce domaine. En témoigne la présidence du Réseau des femmes transformatrices et promotrices de poisson en Afrique, actuellement assurée par la Camerounaise Mme Beyene Ateba épouse Baliaba.

 

L’aspect genre est au cœur de cet atelier. Dans son discours de circonstance, Philippe Ouedraogo, représentant de l’AU-IBAR, a souligné que l’un des aspects fondamentaux du projet est la promotion de l’intégration du genre dans la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion de l’environnement. Cette démarche vise à lever les obstacles spécifiques aux femmes, qui sont souvent touchées de manière disproportionnée, et à renforcer l’inclusion du genre dans la gestion de la biodiversité aquatique et de l’environnement dans les États membres de l’Union africaine.

Un intérêt partagé par la présidente du Réseau des femmes transformatrices et promotrices de poisson en Afrique et ses membres. Dans son discours, elle a souligné l’importance de cet atelier pour l’amélioration de l’environnement politique, des cadres réglementaires et des capacités institutionnelles afin d’assurer une gestion durable de la biodiversité et des écosystèmes aquatiques, un domaine dans lequel le Cameroun se distingue déjà.

Le ministre des Pêches et des Industries animales a salué cette initiative dans son allocution :

« …Permettez-moi également de remercier chaleureusement l’Union africaine en général et l’AU-IBAR en particulier pour l’organisation de cet atelier consultatif national en terre camerounaise. Nous nous réjouissons que la République du Cameroun ait été choisie pour bénéficier de cet accompagnement. Mesdames et messieurs, les écosystèmes aquatiques du Cameroun sont essentiels à la sécurité alimentaire du pays, au développement économique et aux moyens de subsistance des nombreuses communautés qui vivent de ces ressources. »

Cet atelier revêt donc une importance capitale non seulement pour le Cameroun, mais aussi pour l’ensemble des pays africains représentés. Il ne reste plus qu’à espérer que les conclusions des travaux soient concrètes et réellement bénéfiques pour tous les participants.

 

Martin Donald Ngane

Subscribe

- Never miss a story with notifications

- Gain full access to our premium content

- Browse free from up to 5 devices at once

Latest stories

spot_img