La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CNDHC) a célébré avec éclat la 40ᵉ édition de la Journée Internationale des droits de la Femme, le 8 mars dernier. Après la grande parade du défilé sur le boulevard, les festivités se sont poursuivies au siège de la Commission avec une cérémonie de réjouissance marquée par des échanges et des engagements forts en faveur de l’égalité des genres.
Lors de l’édition 2024, la CNDHC avait formulé cinq recommandations majeures pour lutter contre les violences faites aux femmes. Parmi celles-ci, elle avait exhorté le gouvernement à renforcer le cadre juridique en facilitant l’adoption de lois criminalisant les violences conjugales et économiques. Ces dernières incluent notamment le contrôle abusif des finances, le refus de soutien financier et l’interdiction de travailler.
Tout au long de l’année, la Commission mène diverses actions visant à combattre toutes formes de violences et discriminations à l’encontre des femmes. Cette 40ᵉ édition de la Journée Internationale des droits de la Femmes a ainsi été l’occasion non seulement de célébrer les acquis, mais aussi de sensibiliser le public aux chiffres alarmants des féminicides et aux efforts continus de plaidoyer pour l’adoption de lois plus strictes contre ces violences. Une foire-exposition organisée en prélude à la journée du 8 mars au Musée National a permis de mettre en lumière ces enjeux cruciaux.
En parallèle des festivités, une cérémonie de réjouissance a également eu lieu le 8 août dernier au siège de la CNDHC à Yaoundé, sous la supervision du vice-président de la Commission. À travers cette mobilisation, les femmes de la CNDHC ont réaffirmé leur conviction que l’autonomisation des femmes constitue un levier essentiel pour le développement national. Une femme indépendante et économiquement autonome est en effet moins vulnérable aux abus et aux violences.
Cette approche s’inscrit dans la continuité de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, qui prônent la promotion et la protection des droits fondamentaux des femmes. Il demeure primordial de garantir l’égalité devant la loi et dans la pratique, afin d’assurer un avenir plus juste et équitable pour toutes.