C’est le leitmotiv de l’atelier régionale de l’assurance qualité pour l’Afrique centrale et de l’Ouest qui s’est ouvert le 12 septembre et s’étalera jusqu’au 15 du même mois dans la ville de Yaoundé au Cameroun.
Le constat est là malgré quelques efforts : Les laboratoires africains tardent à s’arrimer véritablement à la norme ISO 17025 sur l’assurance qualité. Cette situation jette un énorme doute sur la qualité des résultats des analyses faites par ces laboratoires. C’est ce manque de fiabilité qui impose les vérifications de ces résultats par des structures plus fiables ou à la réputation avérée mieux, arrimées et certifiées ISO. Le Directeur du Laboratoire National Vétérinaire (LANAVET) du Cameroun a fait savoir que les laboratoires des pays africains n’étaient pas certifiés par l’Organisation Mondiale sur la Santé Animale (OMSA). C’est une tendance qui ne peut être renversée que grâce au travail de ces pays.
Soucieuse de corriger cet état des choses en Afrique, la FAO a consacré un programme avec l’appui de ses partenaires en vue de former certains pays africains. On dénombre au total 12 pays qui bénéficient de cette formation parmi lesquels 10 en Afrique de l’Ouest et 2 en Afrique centrale dont le Cameroun. C’est donc la cité capitale de cette dernière qui a été retenue pour abriter ces travaux. D’ailleurs Dr Lassina Ouattara, représentant du représentant FAO Cameroun le souligne fort bien :
« La FAO a pour objectif d’aider les pays à travers ses différents programmes avec ses différents partenaires à aller vers la certification et à aller vers la reconnaissance de certains laboratoires comme laboratoire de référence »,
a-t-il relevé. C’est donc une formation, somme toute, bénéfique pour le continent africain en général et les pays bénéficiaires en particulier, qui s’est ouverte ce jour à Yaoundé. D’ailleurs les participants venus de divers pays formulent des attentes à l’issue de ces travaux : « Ce que nous attendons de cet atelier c’est surtout être bien formé sur la norme 17025 version 2017 afin de pouvoir l’appliquer dans nos laboratoires. Et surtout le suivi pour que nous puissions aussi présenter au monde que les laboratoires africains sont capables de donner des résultats fiables au niveau de nos techniques. »
Déclare Nana Pauline représentante de la Côte d’Ivoire.
Les experts de la FAO qui organisent régulièrement ces formations ont salué l’amélioration observée.
