C’est la teneur du déjeuner de travail organisé le 18 octobre 2023 par la Société Nationale des Mines (SONAMINES) avec les entreprises exploitantes et celle en cours d’exploitation minière au Cameroun.
La SONAMINES est disposée à mettre sa jeune expertise au profit des entreprises minières qui veulent exploiter au Cameroun, a rassuré Serge Hervé Boyegueno, Directeur Général, au cours de son propos liminaire. C’est donc une véritable opération de charme qui a permis à cette entreprise minière appartenant à l’Etat du Cameroun d’exposer sur sa crédibilité et ses capacités à accompagner les autres entreprises dans leurs procédures d’exploitation minière dans le pays dit « Afrique en miniature ». En effet, créée par décret n°2020/749 du 14 décembre 2020, la Société Nationale des Mines est chargée de « développer et promouvoir le secteur minier au Cameroun, à l’exception des hydrocarbures et des substances des carrières, et de gérer les intérêts de l’Etat dans ce domaine. » C’est donc en qualité de mandataire de l’Etat que la société en charge des questions liée à l’exploitation minière au Cameroun a procédé à la mise en place de cette plate-forme afin de recueillir les difficultés que rencontrent les exploitants miniers et les transmettre à qui de droit afin que des réponses soient apportées en urgence et présenter les facilités et les opportunités déjà disponibles.
Une séance de travail interactive qui a permis de déceler des zones d’hombre
Sur invitation du Directeur Général de la SONAMINES, de nombreuses entreprises d’exploitation minière installées au Cameroun ont pris part à ces travaux. Aux rangs de celles-ci ont peut citer : SINOSTEEL ; CODIAS ; G-STONES ; GEOVIC ; CAMINA ; CAMINEX ; CMC ; CAMALCO ; CAMINCO et RESERVOIRS MINERALS, pour ne citer que celles-ci. Les responsables et mandataires de ces organisations n’ont pas manqué d’exposer leurs difficultés. C’est à cet effet qu’il a été évoqué le manque d’un code minier attractif qui régi le secteur, problématique soulevée par SINOSTEEL. Revenant sur la même problématique, Réservoirs Minérals Cameroun pense qu’il faut plutôt qu’à défaut ou en attendant le nouveau code minier que celui préalablement conçu soit mis en application. Face à ces question qui relèvent du domaine de la loi, le Directeur Général de la SONAMINES a rassuré transmettre au gouvernement afin qu’une solution soit trouvée.
Cette cérémonie a servi de cadre à certaines entreprises pour présenter leur niveau d’avancement dans la réalisation des procédures en vue de leur implantation ou du début d’exploitation. C’est le cas de SINOSTEEL, entreprise chinoise qui s’est félicité de l’avancement de ses travaux au Cameroun. Les travaux d’aménagement sont déjà visible sur le terrain, la question foncière est en cours de finalisation, la liste minière est disponible à 80% et la récente assemblée générale a inséré l’actionnariat de la SONAMINES dans son conseil d’administration. L’entreprise projette la pose de la première pierre de sa direction générale dans les prochains jours.
André Henry, Directeur Général de CAMALCO, entreprise minière implanté au Cameroun n’a pas manqué d’exprimer son satisfecit : « La SONAMINES est partenaire à 10% dans CAMALCO Cameroun quand commence l’opération. Actuellement, on n’est pas en opération mais en exploration. Durant l’exploration, la SONAMINES est là pour nous accompagner pour les permis, la population, si on a besoin de la certification des résultats. Bref la certification que nous faisons bien notre travail, que nous respectons les lois. Donc c’est important pour nous d’avoir une telle collaboration avec la SONAMINES » a-t-il conclu.
Au regard de ce qui précède, il est clair que la mise sur pied de cette plate-forme est une bouffée d’oxygène dans les relations entre la SONAMINES et les autres entreprises d’exploitation minière installées au Cameroun. Une collaboration que le Top management de la SONAMINES salue avec satisfaction : « Toutes les sociétés minières présentes ont été unanimes pour reconnaitre qu’il faut effectivement une plate-forme de travail conjointe qui pourra regrouper toutes les sociétés minières et cette plate-forme devra être personnalisée c’est-à-dire que chaque société aura une plate-forme qui lui est dédiée pour adresser les problématiques propres à cette société afin que les projets miniers portés par ces sociétés puissent être menés à bon port et sans anicroche. »
Tout laisse croire au, regard de la qualité de ces travaux, que tout est bien parti pour faire passer le Cameroun de pays à potentiel minier à pays d’exploitation minière.
