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Mbam-et-Kim : Les populations de Mbangassina disent merci au couple Okalia Bilai

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Mbam-et-Kim : Les populations de Mbangassina disent merci au couple Okalia Bilai

C’était Ă  l’occasion de la double cĂ©rĂ©monie de remise du matĂ©riel agricole Ă  l’association des femmes rurales Badissa et de 100 actes de naissance aux enfants de Mbangassina le 1 mai 2021 grĂ¢ce aux parrainages de Bernard Okalia Bilai, gouverneur du Sud-Ouest et son Ă©pouse tous les deux Ă©lites du terroir.

Les populations de l’arrondissement de Mbangassina, dans le dĂ©partement du Mbam-et-Kim, ont pris d’assaut la place des fĂªtes du chef-lieu de cette unitĂ© administrative, afin de tĂ©moigner leur reconnaissance à  ce digne fils du terroir. En prĂ©sence des autoritĂ©s administratives, politiques et traditionnelles, elles ont, par des youyous et des tĂ©moignages, rendus hommage Ă  leurs Ă©lites Bernard Okalia Bilai et son Ă©pouse qui viennent de poser Ă  leur endroit un acte inoubliable.

AccompagnĂ©e des femmes de la Territorial Family du Sud-Ouest, une association regroupant les femmes fonctionnaires et Ă©pouses des autoritĂ©s de cette rĂ©gion, madame Nicole Okalia Bilai a d’abord procĂ©dĂ© Ă  la remise d’un important matĂ©riel agricole composĂ© des sacs d’engrais, des pulvĂ©risateurs, des tonneaux, des bottes et bien d’autres, aux femmes Badissa. Selon la donatrice, le choix de ces dernières pour ce premier geste est pour elle signe de reconnaissance Ă  l’endroit de celles qui jadis lui avaient tendu la main alors qu’elle faisait ses premiers pas dans l’agriculture. Elle avait, grĂ¢ce Ă  leur soutien cultivĂ© un champ de 9 hectares d’ignames Ă  Mbangassina. L’association des femmes rurales Badissa, par la voix de son porte-parole, la surnommĂ©e commandant Zabra, n’a pas tari de remerciements et de bĂ©nĂ©dictions Ă  l’endroit de celle qu’elles appellent affectueusement : « maman Nicole ». Un geste saluĂ© par Laurent Patrick Nganoah, sous-prĂ©fet de Mbangassina et encouragĂ© par l’honorable Moustapha Saya, dĂ©putĂ© RDPC du Mbam-et-Kim.

Le deuxième moment fort de cette journĂ©e bien chargĂ© est la remise de 100 actes de naissance Ă  100 enfants de l’arrondissement de Mbangassina. Des mains de Ncole Okalia Bilai, reprĂ©sentante de son Ă©poux Bernard Okalia Bilai empĂªchĂ©, et des autres personnalitĂ©s prĂ©sentes, ces enfants ont reçu leurs actes de naissance qui viennent garantir Ă  coup sĂ»r l’avenir en leur donnant la nationalitĂ© Camerounaise dont ils pourront dĂ©sormais se prĂ©valoir.

Selon l’honorable Quentin Ambadjiang, dĂ©putĂ© jeune du Mbam-et-Kim, point focal « WissĂ»matĂªÂ Â» dans le dĂ©partement et Ă  Mbangassina, voici le tĂ©moignage de la motivation du bienfaiteur «  Sa maman, « gloire et honneur lui soient rendus », avait eu l’intelligence de lui faire Ă©tablir un acte de naissance quand il est nĂ©. Ce qui lui a permis plus tard de continuer ses Ă©tudes quand certains de ses camarades, brillant ne l’ont pas pu faute d’acte de naissance. C’est ce qui lui a permis de devenir aujourd’hui ce qu’il est et dâ€™Ăªtre gouverneur de la RĂ©gion du Sud-Ouest. » D’oĂ¹ son soutien au projet « un enfant, un acte de naissance » en prenant en charge l’établissement par voie de justice de cent (100) actes de naissances pour les enfants d’origines diverses rĂ©sidents Ă  Mbangassina.

 

 

          Au centre Mme Nicole Okalia Bilai

Après avoir remerciĂ© le parrain de l’évĂ©nement, Bernard Mboene Maire de la commune de Mbangassina a lancĂ© un vibrant appel aux parents et officiers d’état civil vĂ©reux de se conformer Ă  la rĂ©glementation en la matière afin de garantir l’avenir de leur progĂ©niture. Aussi, appeler une fois de plus les Ă©lites Ă  se mobiliser fortement pour Ă©radiquer le phĂ©nomène des « enfants fantĂ´mes » dans le DĂ©partement. Un combat que Monsieur Mbataka Witaka, coordonnateur national de l’association « wissĂ»matĂªÂ Â» mène depuis un certain temps et pour lequel il continue de tendre la main aux Ă©lites afin de susciter davantage leur implication.

L’autoritĂ© administrative a tenu d’abord Ă  remercier le geste de cÅ“ur du donateur avant de faire valoir l’adage « qui dit merci demande encore ». Car 200 autres cas d’enfants sans actes de naissance dont la plupart composeront le certificat d’études primaires l’an prochaine, sont en souffrance sur son bureau.

Mais en attendant, les bénéficiaires de ce jour peuvent déjà s’estimer heureux.

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