Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille a organisé la première réunion élargie avec les partenaires en prélude à l’organisation de la Journée Mondiale de la Femme Rurale (JMFR).
« Développons la production locale avec la femme vivant en milieu rural pour notre sécurité alimentaire », estle thème retenu pour la 27ème édition de cette année qui se tiendra le 15 octobre prochain.
Présidée par la Présidente du comité d’organisation représentante du Ministre, la séance de travail s’est déroulée dans la salle de conférences du MINPROF en présence des responsables des autres départements ministériels, des organisations des nations unis et des acteurs de la société civile. Ces parties prenantes ont échangé sur les différentes activités à retenir pour cette célébration et d’apporter des recommandations à celles proposées par le Ministère.
Concrètement, les femmes vivant en milieu rural organisent des activités de production et de transformation des aliments .elles se regroupent en coopératives, en associations villageoises et parfois en GIC pour atteindre leurs objectifs. Elles sont classées parmi les premiers maillons d’approvisionnement des marchés dans les dix régions du pays mais aussi des différentes usines de transformation (partenaires).
Pour tout dire, la femme rurale joue un rôle très important dans la production agropastorale locale qui est l’un des facteurs d’accroissement des richesses avec un apport au rehaussement du tissu économique du pays.
Il est à noter que le développement de la production locale constitue un puissant levier majeur d’atténuation durable de l’économie camerounaise. A travers leurs différentes actions, les femmes rurales participent à l’atteinte des objectifs de développement durable du Cameroun à l’horizon 2035.
Aussi, l’édition de cette année semble être particulière du fait qu’elle s’inscrit dans une synergie d’actions en faveur de la réduction substantielle des principales contraintes auxquelles elles sont confrontées notamment la recherches des financements ,les moyens de productions, les zones de troubles, les changements climatiques.
« Nous savons tous que notre pays traverse une situation socio-politique difficile, la crise dans les zones anglophones qui a un impact sur l’économie du pays. » A côté de cela s’ajoute la crise mondiale de la covid et la guerre en Ukraine. Une interpellation forte pour notre pays de booster les activités agropastorales pour stabiliser l’économie. Cet évènement est une occasion idoine pour valoriser les activités des femmes rurales et beaucoup plus celles vivant en zone de troubles et de conflits. Confie Madame NEBA DOSIRI Brigitte Présidente du comité d’organisation de cette célébration.