Les femmes de la localité de NGUIBASSAL à ESSEKA dans le nyong-et kellé ont célébré avec joie la 27ème édition de la Journée Mondiale de la Femme Rurale, une édition riche en couleurs et en opportunités.
La place des fêtes de NGUIBASSAL garde encore les souvenirs inoubliables de cette magnifique belle journée, avec la présence marquante et significative de certains hôtes de marques tels que le Ministre de la Promotion de la Femme et de la famille Marie Thérèse ABENA ONDOA et ses deux collègues Ministre des Affaires Sociales Pauline Irène NGUENE et Ministère des Postes et Télécommunications Minette LIBOM LIKENG.
Il est à souligner que l’édition de cette année a été très particulière. Organisée autour du thème « Développons la production locale avec la femme vivant en milieu rural pour notre sécurité alimentaire. » témoigne de l’importance de la femme rurale dans la société camerounaise. Elle représente la mamelle nourricière du pays. Grâce à leurs productions agricoles, ces femmes alimentent le pays tout entier. Cette célébration a donc été une occasion idoine pour ces dernières d’échanger avec des professionnels sur l’importance de leurs activités et la nécessité pour elles de produire davantage. Il a aussi question de les présenter les différentes structures mise en place par l’Etat pour soutenir leur production. L’arrondissement de NGUIBASSAL représente un puissant atout économique, les femmes de cette localité réunies en associations développent des activités agricoles qui nécessite une promotion et un meilleur encadrement « le choix de NGUIBASSAL pour abriter la présente célébration a été justement guidé par tous ces atouts, notamment les activités et la production agricole, fruit des efforts des hommes et des femmes de ce lieu », déclare la MINPROF.
Il est également à noter que le Cameroun fait face à plusieurs crises qui ont un impact sur l’économie et la montée flambante des prix des produits sur le marché ; d’où la nécessite d’une augmentation de la production pour stabiliser la situation du pays, car ces situations impose de revoir les différentes stratégies de valorisation locale il est question ici de « consommer ce que nous produisons ,de produire mieux et surtout consommer et promouvoir le made in Cameroun » Rappelle le MINPROF.
C’est également le lieu de rappeler les difficultés auxquelles font face ces femmes notamment l’accès au financement, l’achat des terres, des produits agricoles, les violences conjugales, le mauvais état des routes pour desservir les produits et bien d’autres.
