C’est sous la présidence de l’honorable Rosette Moutymbo Ayayi que se sont ouverts ce 27 octobre 2022 à Yaoundé, les travaux du comité national de suivi de l’exécution physico-financiere du Budget d’investissement public pour le compte de l’année 2022, afin d’évaluer à mi-parcours l’exécution physico-financière.
La première session du comité qui s’ouvre ce 27 octobre au siège du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire vise à poser un diagnostic de l’état de lieux du budget d’investissement public en cohérence avec la stratégie nationale de développement (SND30), dont les priorités portent sur la finalisation et la mise en œuvre des grands projets de première génération; du renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation; en passant par l’implémentation de la politique d’import/substitution, non négligeable pour le renforcement de la résilience de l’économie.
Il s’agit également de d’évaluer l’évolution le processus de désarment, de démobilisation et de réintégration dans les régions du Sud et du Nord ouest.
De manière établi, le budget de l’année 2022, s’élevait à 5 752,4milliards soit 272 milliards de frs CFA en valeur absolue par rapport à celui de l’an précédent 2021. Pour le cas du budget d’investissement public, 1 479 milliards de frs CFA ont été enregistrés soit 26,4% en crédit de paiement au titre de 2022. Celui des infrastructures à 63,5%, une volonté du gouvernement de consolider la croissance économique malgré les multiples crises.
Face à ces difficultés évidentes et non isolées, des actions concrètes amélioratives ont été formulés par le comité afin de garder le cap fixé.
Pour l’honorable Rosette AYAYI MOUTYMBO, présidente du comité national de suivi de l’exécution physico-financière
« Il faut signaler qu’en ce qui concerne les difficultés abituelles, nous avons enregistrés d’autres durant cette nouvelle sessions ouverte dous une nouvelle nomenclature qui a ralenti l’exécution du budget et nous croyons que nous allons nous rattraper avec les deux mois qui restent, il y a aussi quelques problèmes de paiement des décomptes, nous continuons la sensibilisation ».