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samedi, juillet 27, 2024
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Du noir vers l’orange : un changement progressif de mentalités

Vendredi dernier, les imams des dix régions du Cameroun se sont réunis à la grande mosquée de la briqueterie pour sensibiliser la communauté musulmane sur les pratiques déshumanisantes à l’égard des femmes et des filles.

Aujourd’hui, la question des femmes en islam reste tributaire d’une vision binaire très réductrice. L’on observe d’une part la vision islamique traditionnelle qui refuse toute reforme par peur de perdre des valeurs identitaires  idéalisées et d’autre part la vision dite moderniste qui inculpe le religieux et particulièrement l’islam de tous les maux. La question d’égalité hommes et femmes comme celle de la liberté de religion et de la réforme de la pensée islamique sont perçues dans l’univers musulman comme un tabou.

Il n’est pas aisé aujourd’hui pour ces dernières de sortir de ces sentiers battus et de s’affranchir de ces grilles de lecture stéréotypes.

Dans les sociétés africaines, les femmes musulmanes apparaissent déconcertées, voire déchirées, entre leur désir d’émancipation et leur attachement identitaire et spirituel.

Elles subissent des sévices corporels dans leur foyer et des violences conjugales. Ces femmes n’ont pas le droit de s’exprimer, de donner leur point de vue sur des sujets qui concernent leur autonomie. L’attachement  fort véhiculé par l’islam constitue pour ces dernières un véritable frein à leur émancipation et leur autonomie sociale. Des pratiques africaines leurs sont imposées telles que la polygamie, l’incision, les mariages précoces et bien d’autres.

Cependant, un renouveau féminin en islam  prend forme. Les revendications féminines se font  en rupture aussi bien avec le discours apologétique et traditionaliste majoritaire qu’avec celui d’un certain discours féministe.

Les femmes musulmanes  sont devenues des femmes épanouies, entreprenantes, qui jouent un rôle considérable dans les sociétés.

Le divorce : est –il un moyen de mettre fin aux violences conjugales ?

Le divorce devient un moyen fréquent pour les femmes musulmanes de mettre un terme aux violences qu’elles subissent dans leur couple. Toutes les formes de divorce approuvées par la charia sont autorisées. Dans certains pays tels que le Sénégal et le Nigéria, le divorce n’est  accordé que lorsqu’il est enregistré auprès d’un tribunal.

Cependant, les femmes africaines ont de plus en plus recours au divorce comme solution pour mettre fin aux violences qu’elles vivent dans leur foyer conjugal. « J’ai vécu une pire relation amoureuse avec mon conjoint pendant plusieurs années. Il me battait à tout moment, je n’avais pas le droit de me plaindre chaque fois que j’essayais de m’échapper il se met à me dire que le coran condamne fermement mes fugues que  je devrais supporter cette situation et l’amener à changé. J’ai fait la rencontre en 2015 d’une sœur qui m’a aidé à porter plainte devant les tribunaux la procédure a mis beaucoup de temps mais aujourd’hui je suis libre. »  Mairamou Habiba victime de violences.

Le CIDIMUC et l’UNFPA : Un engagement ferme pour la défense des droits des femmes et filles  

Les Imams des dix régions du Cameroun se sont donnés rendez-vous vendredi dernier, un jour de prière pour la grande communauté musulmane dans l’optique de sensibiliser les hommes, femmes et enfants venus nombreux sur les violences faites aux femmes et aux filles musulmanes en présence des responsables du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). L’imam a également profité de ce grand rassemblement pour exhorter  les uns et les autres d’envoyer les enfants et les filles à  l’école.

« Aujourd’hui nous sommes réunis pour promouvoir des valeurs sur la paix, l’éducation des enfants. Beaucoup de musulmans négligent l’aspect de l’éducation des enfants et de la jeune fille en particulier. » Confie Dr Moussa Oumarou coordonnateur du Conseil des Imams et Dignitaires Musulmans du Cameroun (CIDIMUC). Tous arborant une écharpe de couleur orange pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles.

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