L’annonce a été faite par Stéphane Descazeaud, Directeur Général de l’entreprise au cours d’un déjeuner de presse organisé à Douala.
Cette cérémonie a fait intervenir plusieurs hôtes de marques notamment Stéphane Descazeaud, Directeur Général de BOISSONS DU CAMEROUN, Michel Palu, Président du Conseil d’Administration du Groupe SABC et Gabriel Dodo Ndoké, Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, l’ambassadeur de France au Cameroun Thierry Marchand. Ces personnalités de marques ont répondu favorablement à cet appel pour soutenir cette entreprise dans sa nouvelle aventure.
Plus de70 ans pour matérialiser sa chaine de valeurs
« Plus qu’une brasserie ; Boissons du Cameroun c’est l’ami de tous les jours, depuis de nombreuses années. »
Au-delà des explications données par M. Descazeaud, ce changement de nom du plus grand groupe industriel et commercial du Cameroun est un signe des temps et mérite que soit consacrée une analyse bien plus fine. Car à vrai dire, loin des considérations sémantiques et cosmétiques, BOISSONS DU CAMEROUN résonne comme un label qui scelle l’ancrage de cette entreprise dans l’écosystème camerounais, ancrage qui, a une double dimension : économique et sociétale ou sociale.
Un étendard fédérateur de la chaine de valeurs pour de nouveaux investissements
Dans un contexte marqué par une morosité ambiante tant au plan international que national, l’ambitieux programme d’investissement de CASTEL au Cameroun peut certes paraitre contra cyclique, mais il est la preuve de ce que le Cameroun reste malgré tout attractif. Avec plus de 130 milliards de F CFA d’investissements réalisés au cours des 5 dernières années, le groupe tient bien son rang de premier investisseur privé du Cameroun, position qui va se consolider grâce à une nouvelle vision agro-industrielle dont le coût pour les 5 prochaines années est estimé à environ 200 milliards de F CFA comme l’a révélé M. Descazeaud lors du déjeuner de presse organisé le 13 décembre 2022 à Douala.
Par ailleurs, Boissons du Cameroun annonce l’installation de trois nouvelles chaines d’embouteillage supplémentaires dans les villes de Yaoundé, Garoua et Bafoussam, ceci dans le but ultime de multiplier les outils de productions et de résoudre les problèmes liés aux ruptures de stock.
Raissa Fouda
