C’est à l’école des travaux publics de Yaoundé, ce 23 janvier 2023; que s’est ouverte la traditionnelle rencontre des responsables du ministère des travaux publics en vue de l’appropriation des stratégies relatives à la réalisation et au suivi des travaux d’infrastructures routières. C’était sous la houlette du ministre de tutelle Emmanuel Nganou Djoumessi accompagner pour la circonstance par son homologue des marchés publics Talba Mala.
L’atelier jadis annuel devenu trimestriel qui s’ouvre ce 23 janvier, vise à poser les bases spécifiques de l’appréciation des évolutions des travaux d’infrastructures routières.
Pour atteindre les objectifs de cette rencontre, deux intervenants ont entretenu les invités sur la question. Michel Innocent MBEM NGOMBE, Directeur de l’Entretien et de la Protection du Patrimoine Routiers et André TCHEYACNOU, Directeur Général de l’entreprise BRECG, sous la modération de M Jean MOUFO, Directeur général du LABOGENIE.
De manière concrète, il agit ici, d’outiller les participants des services centraux et déconcentrés du MINTP aux techniques efficientes d’exécution des travaux d’infrastructures routières. Des exposés faits, il ressort que, six phases doivent impérativement être respectées à l’effet de réaliser des infrastructures routières de qualité. La planification et la programmation, dont le but est de planifier sur la base des documents de stratégie en matière. La seconde table sur le respect de la réalisation des études préalables. La troisième aussi indispensable évoque le suivi de l’exécution des infrastructures routières dont la rigueur est de tenir compte de certains problèmes environnementaux ; la complexité du projet et sa taille ont fait le point d’honneur.
La quatrième Phase, réside sur l’exécution proprement dite. dont la contractualisation, fait office du début de l’exécution. La cinquième phase indispensable à la réalisation et au suivi des infrastructures routières de qualité, concerne le suivi- évaluation. Et la dernière porte sur les études géotechnique.
Rappelons pour que ces études interviennent avant, pendant et après la réalisation du projet et permettent de garantir la qualité des travaux réalisés.
Non sans marteler la complexité de ce domaine, quelques contraintes et perspectives ressortent du sujet par les intervenants. Notamment la faible appropriation des procédures par les acteurs à toutes les sphères du projet ; l’amateurisme des entreprises adjudicataires; l’inadéquation entre les ressources et les besoins réels; la faiblesse des études avec pour conséquences une multitude d’avenants enchérissant les coûts du projet; la faible budgétisation des projets n’incitant pas les entreprises à produire .
Face à cette situation, le ministre Emmanuel Nganou prescrit: « la rigueur dans la conduite des études et la promotion des maîtrises d’œuvre complètes pour les projets d’envergure; le traitement de tous les dossiers d’exécution et de paiement en guichet unique; la contractualisation des maîtrises d’œuvre avant les travaux; la programmation des ressources en tenant compte des besoins réels pour les projets de construction pour l’atteinte des objectifs établis de 7000 kilomètres de route bitumées et réhabilitées en 2023. »
Gervais Fredy MEMANA