C’est ce qui ressort des différents échanges tenus hier 20 juin 2023 au siège de J etA Oben Fondation au cours d’une conférence de presse.
La dénutrition demeure une préoccupation au cœur de la santé publique au Cameroun. La conférence de presse organisée avait pour objectifs de sensibiliser à l’utilisation des aliments locaux dans la lutte contre la malnutrition, mettre en évidence les avantages de la plante de moringa dans la promotion d’une bonne nutrition infantile et maternelle. Cette communication, en direction des cibles telles que les femmes en âges de procréer, les enfants, toute la population camerounaise a été axée sur le thème : « Les aliments locaux dans la lutte contre la malnutrition par carence. »
Il convient de rappeler que cette conférence de presse intervient dans le cadre de la commémoration de la semaine d’actions pour la nutrition de la santé de la mère et l’enfant. J et A Oben Foundation avec l’appui financier de l’UNICEF a permis aux hommes et aux femmes de médias d’échanger avec des professionnels aguerris sur les questions de malnutrition.
Les statistiques des localités fortement touchées par la malnutrition au Cameroun révèlent que les zones du Nord (41%) sont plus touchées puis L’Adamaoua (38%), l’extrême Nord (37%), l’Est (37%). Des statistiques qui démontrent que la situation devient alarmante et nécessite une réponse immédiate d’où le recours aux plantes locales telles que le Moringa. La malnutrition est l’une des causes du taux élevé de morbidité et de mortalité chez les nourrissons.
Le Moringa : Une plante aux vertus miraculeuses
Le Moringa est un petit arbuste (10m maximum) au feuillage caduc résistant bien à la sécheresse et dont la croissance est rapide.
La malnutrition est souvent un fléau dans les pays pauvres qui peut pourtant être atténuée grâce à la culture locale du Moringa qui permet de remédier efficacement contre l’anémie, et aux carences nutritives pour les nourrissons et les femmes qui allaitent.
Les feuilles de moringa riches en vitamines A,B,E,C avec une forte teneur en calcium, magnésium, manganèse et fer. Madame Christine Andela l’a souligné : » Le Moringa apporterait 10 fois plus de Vitamines C que les oranges,10 fois plus de Vitamine A que les carottes,17 fois plus de calcium que le lait. »
Les feuilles de moringa contiennent également des acides gras et les huit acides aminés essentiels. Elles aident les personnes carencées à retrouver une énergie importante. Il faut souligner que toutes les parties du Moringa sont consommables (fruits, graines, feuilles, fleurs, racines).
Cette rencontre a été une opportunité pour les médias qui constituent le 4ème pouvoir de sensibiliser sur les bienfaits du Moringa et d’en faire une puissante plante locale pour lutter contre la malnutrition au Cameroun.
Des pays tels que l’Asie, l’île Maurice, le Sénégal voisin l’ont compris depuis fort longtemps. Ils l’ont adopté comme cheval de bataille pour une lutte rapide et immédiate contre la malnutrition, le Cameroun devrait en faire de même. » Nous présentons ce jour les vertus diverses du Moringa comme une plante qui peut aider à réduire considérablement le taux de mortalité infantile dans les régions touchées au Cameroun. Nous invitons tous les camerounais à se procurer de cette manne tombée du ciel. C’est une occasion pour nous d’encourager la culture de l’utilisation des produits locaux, nous avons des produits tels que la poudre de tomate épicée au Moringa et un Yaourt enrichi au Moringa pas très connus mais regorgent d’importantes vitamines. Nous recommandons 10grammes de feuilles écrasées par jour dans leur repas pour les enfants malnutris. Il s’agit des enfants de 0-5ans ».
Confie Madame Christine Andela Présidente du COSADER.
C’est le lieu de rappel ici que J et A Oben Foundation est une organisation à but non lucratif qui œuvre pour une bonne nutrition et le bien-être. A cet effet, cette fondation apporte une assistante technique de haute qualité, fournir des données probantes aux organisations et aux institutions nationales et régionales qui travaillent dans le domaine de l’agriculture, de la nutrition et de l’aide sociale.
Raissa Fouda
