Depuis des lustres en dehors des enseignants , certains employés sont recrutés au sein des universités comme personnel d’appui pour renforcer la qualité de services offert par les universités d’Etat.
Ce syndicat a été créée dans l’optique de porter devant les pouvoirs publics la situation du personnel d’appui , de trouver des solutions pour améliorer ses conditions de vie ,de créer une synergie d’actions en vue de soutenir tout personnel d’appui en difficulté.De nombreuses démarches ont été entreprises par ce syndicat.
Pour rappel, les personnels d’Appui se sont réunis le 24 avril 2023 à Yaoundé pour présenter leurs difficultés parmi lesquelles l’accès aux nominations au même titre que les enseignants , paiement tardif des salaires, le nombre de mois d’aérés très élevé.Un échange avec le Secrétaire Général du Ministère des Enseignements Supérieur, sur la base des revendications citées plus haut à permis ce jour d’aboutir sur certaines décisions qui n’ont pas abouties jusqu’ à ce jour.
Il faut relever que plusieurs d’entre eux ayant été en service pendant plus de 20 ans au sein des universités ne bénéficient d’aucune pensions retraites, pas d’allocations familiales ni un numéro à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale CNPS Une situation qui va pousser ces syndicalistes à envisager un programme de grève le 7 février prochain si rien n’est fait dans les délais qui suivent.
Le préavis de grève de ce syndicat porte sur 5 principaux points
La signature du décret qui porte le SMIG à 36000 FCFA en 2014 certains personnel ont été payés en 2018 il certains n’ont pas été payés notamment les agents d’entretien avec un salaire de 30500Fcfa.
La non application du taux de 5,2 %sur le salaire de base des personnel d’appui.L’université de Douala est la seule université qui respecte ce taux.
La non application du décret du 21 mars 2023 portant revalorisation du SMIG à 41875FCFA à la suite de ce décret certaines grilles ont été réactualisées dans d’autres corps de métiers la situation des personnels d’appui est restée la même.Des séances de travail ont été organisées avec les départements ministériels concernés à la fin aucune décision n’a été mise en pratique.
Absence d’un profil de carrière propre aux personnels d’appui des universités du Cameroun.
Pour Terrence Ateh, président du Syndicat national des personnels d’appui des Universités d’État du Cameroun (SYNAPAUC), les personnels d’Appui sont capables d’assumer des postes de responsabilité autant que les enseignants de rang magistral. Il ajoute en disant « Nous sommes ouverts au dialogue jusqu’au 7 février 2024 date prévue pour la grève nous invitons tous nos collègues à se vêtir en noir ce jour pour manifester notre mécontentement du traitement que nous infligent nos différentes administrations. »
