Les travaux de 4 jours de cette équipe de travail ont débuté le 6 mai 2024 à Yaoundé sous la coordination du secrétaire général du Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA).
Les participants venus des 10 régions du Cameroun pour prendre part à ces travaux sont accrochés par l’importance des thématiques qui seront évoquées tout au long de cette rencontre. Pour les encadreurs, l’importance de ces travaux tenus dans le cadre du Projet de systèmes Résilients d’Alimentation Animale et Fourragère en Afrique (RAFES) vise à formuler des réflexions dans l’optique de booster la production dans ce secteur. Ce projet de système résilient
« vise à encourager la production de l’aliment ; l’aliment qui sous-tend la production animale. Parce que l’alimentation représente 60 à 70% du coût de production des animaux. »
Souligne Mme Ngo Ongla Annie Claire Directeur des pâturages de l’alimentation animale et des infrastructures d’élevage au MINEPIA. Il est donc question de renforcer le système de production animales au Cameroun à travers la production des provendes qui est le produit fini prêt à consommer et la production des fourrages qui constitue la biomasse disponible. L’atelier permettra de capter les données que présenteront les différents acteurs présents qui restent non maitrisées.
Les représentants des éleveurs fondent beaucoup d’espoir sur l’apport de cet atelier nous fait savoir Bobo Bakari de CENEEBCAM : « L’atelier est des bienvenus parce que le premier problème de l’éleveur aujourd’hui c’est le problème d’aliment. Un atelier qui nous réunit pour trouver la solution à l’alimentation animale est une très bonne chose. L’éleveur dépense aujourd’hui plus de 50% de ses dépenses à l’aliment du bétail et c’est ce problème d’aliment qui est source de conflits agro-pastoraux. Si on arrive à trouver la solution au problème d’alimentation, Nous allons résoudre beaucoup de problèmes et en même temps créer aussi beaucoup d’emplois. »
A-t-il conclu.
C’est dire long sur l’importance des travaux qui s’ouvrent ce jour à Yaoundé dont les parties et en particulier les éleveurs formule des attentes fortes.
