C’est à travers un appel à projet dans les domaines de l’entrepreneuriat et tout autre domaine que Mounouna Foutsou a échangé avec les jeunes camerounais vivant en Russie sur les opportunités qu’offre le gouvernement en vue de leur insertion socioprofessionnelle au cours d’un webinaire le 24 février dernier.
Dans le cadre de l’accompagnement des jeunes de la diaspora et conformément au décret présidentiel n° 2012/565 du 28 novembre 2012 portant organisation du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique .Il a été mis sur pied le Pari-Jedi une organisation chargée de la promotion économique des jeunes de la diaspora ; de la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes de la diaspora. A côté de cela, pendant le mois consacré à la jeunesse, c’est devenu une coutume pour le Minjec de visiter les jeunes vivant à l’extérieur pour leur apporter un message de réconfort et de soutien et de présenter les opportunités disponibles en vue de leur intégration dans le processus économique du pays et pourquoi pas faciliter un retour au bercail pour certains d’entre eux.
« Encourager les joint-venture entre les jeunes de la diaspora et les jeunes locaux. »
C’est ce que fait savoir le Ministre Mounouna Foutsou dans son propos liminaire. Aussi il indique que ce webinaire intervient après l’appel à projet lancé récemment, il y a une semaine à l’endroit des jeunes de la Diaspora qui veulent investir au Cameroun en joint venture mais aussi l’appel à activités pour consolider et accompagner les activités potentiels que les camerounais de la Diaspora souhaitent mener au Cameroun. » nous allons accompagner ces activités pour matérialiser l’appel du Chef de l’État qui a invité les jeunes à rentrer développer le pays » dit-il. Aussi, il fait savoir que ces activités doivent pouvoir être planifié pour une meilleure organisation. À ce sujet, il fait savoir que le Minjec dispose de structures disséminés sur tout le territoire national et même jusque dans les villages pour pouvoir suivre et accompagner l’ activité du jeune de la Diaspora en donnant la bonne information et en assurant l’intermédiation. » le gouvernement donne sa caution institutionnelle pour que ces activités puissent être organisé au pays et le joint-venture vient réguler l’association entre entrepreneurs pour éviter de potentiels abus que l’on a souvent enregistré dans les relations b2b » , précise-t-il.
Dans la suite, il indique que le mois d’Avril est retenu comme la fin de l’enregistrement des joint-venture et des activités probables, pour que le calendrier des activités de la diaspora soit consolidé. »Aujourd’hui, nous commençons par sensibiliser la diaspora russe sur ce mécanisme » indique-t-il.
Zoom sur les projets des jeunes de la diaspora
Une visioconférence avec les jeunes de la Russie sur l’Appel à projets et les activités lancé le 17 février 2025 à l’effet de financer les projets entrepreneuriaux des jeunes de la diaspora en Joint-Venture avec les jeunes locaux ainsi que l’accompagnement des activités multiformes de la diaspora en direction du Cameroun. Pendant plus de deux heures trente minutes, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique à écouter les préoccupations de plusieurs de jeunes connectés sur le double espace Russie et Cameroun et donné des réponses appropriées à leurs préoccupations, qui ont porté entre autres sur les montants des financements accordés, les types de financements, le caractère des activités à financer et/ou à accompagner et la démarche de soumission des projets et des activités.
Wilfried NGANKEP un jeune de la diaspora de Russie, il fait savoir qu’il a un projet innovant de culture, et production des produits agricoles bio et accessibles à tous . Son projet est situé à PK26 à Douala, avec un total de 3 hectares. À ce jour son exploitation voudrait être mécanisé à travers l’acquisition des machines, des drones et des systèmes d’irrigation. » votre accompagnement est très capitale pour nous », dit-il. Ce dernier fait aussi savoir qu’il est en joint-venture avec 2 autres jeunes présents au Cameroun.
YONG Alfred, un autre jeune de la Diaspora. Il est leader d’une association qui s’interresse aux questions de discours de haine et de prévention de la paix. Aussi, il fait savoir que son projet concerne la formation dans les domaines de l’éducation civique et morale da’s les établissements scolaires mais aussi la formation aux activités génératrices de revenus à même de participer à la consolidation de la paix. Il se demande donc s’il est possible pour son association de bénéficier de cet accompagnement quand bien même, elle n’exerce pas dans une activité entrepreneuriale.
Les opportunités du gouvernement
»Le Gouvernement a mis sur pied plusieurs possibilités »
Il existe aujourd’hui des réserves foncières c’est à dire des zones réservées pour les activités agricoles mis sur pied par le Ministère des domaines et des affaires foncières. Lorsque vous avez un tel projet, vous faites la demande auprès de nos collaborateurs de terrain afin qu’il se rapproche des autorités locales afin de voir si la culture que vous devez faire correspond aux cultures que l’on peut faire sur ces terrains. » indique le Membre su gouvernement. C’est pourquoi nous vous invitons à travailler étroitement avec nos collaborateurs présents sur le terrain et qui officie comme des conseils d’insertion », dixit le Ministre Mounouna Foutsou.
Sur la deuxième question, il fait savoir que les mécanismes de remboursement sont multiples. Prenant le cas du guichet Fogajeune, il fait savoir qu’il existe des financements à Coût zéro et à partir de 10 millions le taux de remboursement peut aller à 8%.
»Mettez votre projet sur la plateforme Dialyj »
C’est ce que fait savoir le Ministre Mounouna Foutsou à ce jeune car les sélections des projets débutent demain en ligne. C’est une personne qui peut déposer le projet sur la plate-forme en prenant soin de mentionner les noms des jeunes en joint-venture. »Le projet Dialyj c’est 14 filières.. Il faut donc rapporter l’innovation au pays en tenant compte de ces filières »
indique le Ministre Mounouna Foutsou aux jeunes entrepreneurs. »Le Cameroun a besoin de ce transfert de technologie, et c’est pourquoi vous êtes dans la Diaspora, ramenez nous cette technologie russe » affirme Mounouna Foutsou.
Raissa Fouda
