C’est ce qui ressort de la motion de soutien lue le 24 mars 2025 à Ngoro, à l’occasion du 40ᵉ anniversaire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).
La section RDPC Mbam-et-Kim Sud-Ouest, forte de ses 21 sous-sections, a fait vibrer la place des fêtes de Ngoro, chef-lieu de l’arrondissement éponyme. Les militants, venus des différents villages de la localité, ont bravé l’état dégradé des routes et une pluie battante pour réaffirmer leur confiance en leur champion incontesté.
Le meeting, qui a débuté aux environs de 15 heures par l’hymne national, a aussi été l’occasion de rendre un vibrant hommage à une militante de premier plan de cette section, Madame Ndjawou Mbessy, épouse Itombara, députée suppléante du Mbam-et-Kim, originaire de cette circonscription électorale, dont le corps repose à la morgue au moment de la célébration.
Une mobilisation à la hauteur de l’enjeu
Les fils et filles de Ngoro ont saisi cette célébration pour assurer le président Paul Biya de leur fidélité et de leur engagement, affirmant que « le désordre ne passera pas par Ngoro ». Les différents orateurs ont insisté sur cet état d’esprit, en présence de l’honorable Moustapha Saya, mandataire du Comité central.
Prenant la parole, David Antoine Ndengue, président de l’OJRDPC, a porté la voix des jeunes en lançant un message fort à ceux qui hésitent encore :
« Pour nous, jeunes, ces 40 ans du RDPC marquent l’âge de la maturité. À cet âge, il n’est plus question de se laisser manipuler. À l’approche des échéances électorales, nous devons éviter toute tentative de manipulation et d’instrumentalisation par les ennemis du RDPC. Aucun autre parti ne viendra nous promettre monts et merveilles à Ngoro. Chers jeunes, rejetons les appels à la déstabilisation de notre pays. »
De son côté, Madame Mveimani, présidente de la section OFRDPC, a entraîné ses camarades dans des chants et danses en l’honneur du président Paul Biya. Elle a salué ses nombreuses réalisations pour Ngoro et pour le Cameroun en général.
Un soutien indéfectible au président Paul Biya
Sa Majesté Mveimani Sombo Amba, chef supérieur des Sanaga, Djanti, Baveck et Assimilés, n’a jamais caché son engagement en faveur du RDPC. Malgré certaines critiques qui le taxent de partisan, il est resté constant dans sa position.
L’histoire du RDPC et de sa famille remonte à plusieurs décennies. Son grand-père, Kathou Ndengue, ancien chef supérieur des Sanaga, Djanti, Baveck et Assimilés, était un militant de la première heure et parlementaire à l’époque de la naissance du RDPC. Cet héritage politique, devenu une véritable tradition dans la localité, est jalousement préservé par l’actuel chef supérieur.
Dans son intervention, il a insisté sur la nécessité de transmettre cet héritage aux générations futures : « Nous allons laisser un RDPC actif, un RDPC participatif et, surtout, un RDPC constructif. » Une déclaration qui fait écho au chant militant : « Le RDPC ne périra pas ». Du moins, pas à Ngoro, pas dans le Mbam-et-Kim.
Des doléances exprimées
L’adage est bien connu : « Qui dit merci en redemande ». Tout en saluant les avancées enregistrées dans la localité – notamment la création de plusieurs établissements d’enseignement secondaire, le renforcement progressif de la décentralisation qui permet aux maires de mieux répondre aux attentes des populations, et la hausse du prix du kilogramme de cacao – les militants n’ont pas manqué d’exprimer des doléances.
Le président de la section, Philippe Biongolo, et ses camarades ont formulé plusieurs demandes, notamment :
La construction d’un pont sur le fleuve Mbam à Guerrima ;
La nomination des fils de Ngoro à des postes stratégiques, afin qu’ils puissent davantage financer les activités du parti dans la localité. Des doléances portées à l’attention de l’honorable Moustapha Saya, mandataire du Comité central qui a salué le militantisme de cette section tout en appelant à rester vigilent face aux sirènes de déstabilisation.
Malgré la pluie battante, la motion de soutien a été lue avec solennité par le secrétaire général adjoint de la Section.