Dans une interview accordée à une radio publique Camerounaise, le leader du parti politique Union Nationale démocratique camerounaise (UNDC) a exprimé sa satisfaction suite à la sortie du ministre de l’administration territoriale mettant fin aux dérives observées dans le secteur de mototaxi au Cameroun.
Monsieur le Président l’UNDC, Dalami Abdoul Moumeni bonjour et merci de répondre à nos questions.
Bonjour
Le Ministre de l’Administration Territoriale a fait une sortie il y a quelques jours pour s’insurger contre l’insécurité criarde et les agressons dans le secteur des motos taxis quelle est votre réaction à ce propos ?
Je me réjouis de cette sortie qui pour moi a été très salutaire quand je vois les pouvoirs publics s’intéresser de plus en plus aux camerounais, s’intéresser davantage à la sécurité des Camerounais, ça me va droit au Cœur. Et surtout le premier des policiers, le Ministre de l’Administration Territoriale monsieur Atanga Nji. Cette sortie m’a révélé plusieurs choses d’abord sur l’insécurité galopante sur nos grandes villes au Cameroun et sur l’exercice même de l’activité de mototaxi. Je ne peux qu’applaudir et à travers ce message, nous encourageons tous ceux qui peuvent contribuer à la sécurité à travers la dénonciation de ce qui peut mettre à mal la sécurité des Camerounais.
Le Ministre de l’Administration Territoriale exige la présentation de la carte nationale d’identité, le permis… comme condition pour exercer la profession de mototaxis parmi tant d’autres. Que vous inspire cette décision ?
C’est clair, le Ministre ne reconnait pas qu’il y a des étrangers qui exercent comme mototaximan dans notre pays. Il y a des milliers d’étrangers à Douala, à Yaoundé, à Bertoua et dans d’autres grandes villes du pays qui exercent sans être identifiés en tant qu’étranger. Et même est-ce qu’ils sont autorisés à exercer dans ce domaine quand il s’agit de transport. Laisser cette activité aux mains de celui qui peut venir aujourd’hui et repartir chez lui sans être identifier prouve à quel point cette activité est mal organisée.
Le Ministre a parlé de syndicat et de 9 pièces à fournir et que par indulgence on peut fournir 4. Je réitère à monsieur le Ministre de ne pas baisser les bras, car cette sortie est salutaire. J’ai eu des Camerounais qui m’ont appelé à ce sujet et qui ont salué la sortie du Ministre. Les 9 pièces doivent être fournies avant d’exercer comme mototaximan. Prenons par exemple le cas du Benin, c’est tellement bien organiser que celui qui fait la moto à Tsinga ne peut pas se retrouver à Etoudi, le mototaximan de Mimboman ne peut pas se retrouver à la briqueterie. De part leurs tenues, c’est tellement organiser que s’il y a agression tout de suite, l’individu est identifié et cela ne se négocie pas. Ce secteur doit être interdit à toute personne étrangère.
Quand je parle de l’immigration clandestine, de l’immigration au Cameroun, c’est parce que je pense aux Camerounais, c’est parce que je veux le bien des Camerounais d’abord avant de vouloir le bien des autres et je pense que ces personnes aimeraient aussi le bien de leurs compatriotes avant le bien les Camerounais chez eux.
Monsieur le président de l’UNDC cette décision du MINAT rejoint votre lutte contre l’immigration clandestine au Cameroun. Est-ce un début de solution ?
Monsieur, je prends tous les Camerounais à témoins, le président de l’Union National Démocratique Camerounaise touche tous les points qui dérangent nos compatriotes. Car le rôle d’un opposant n’est pas seulement de lorgner le pouvoir mais d’imprimer sa marque et que les Camerounais soient aussi attentifs et sûrs de la personne à voter…
