L’Association pour la Réhabilitation des refugiés, des Jeunes et des Femmes (ARREF) que dirige Marthe Oloume a tenu ce 06 juin 2021 à Bafia, un atelier de sensibilisation de près d’une cinquantaine des jeunes contre les grossesses précoces et autre conséquences liées à la sexualité irresponsable.
Les travaux de ce jour se sont tenus sous le thème : Grossesses précoces et indésirées : Impact et conséquences. Pour donner une bonne orientation à ces échanges, les experts Yves Viang Conseiller de jeunesse et d’animation et Eugénie Abouem infirmière à l’hôpital les grandes endémiques de Bafia ont donné le ton de cette causerie éducative à travers des exposés. A la suite de ces intervenants, d’autres personnalités à l’instar de Jean Luis-aimé Mbataka, responsable de plusieurs associations, habitué des milieux jeunes et innocent Bela cadre au centre multifonctionnel de promotion des jeunes du Mbam-et-Inoubou ont pris la parole pour partager avec ces cadets leurs expériences.
Déroulement des travaux
Dans son mot de bienvenue, la présidente de l’ARREF, Marthe Oloume a présenté le thème et ses enjeux avant de remettre la parole à Jean Luis-Aimé Mbataka, modérateur, qui va introduire les experts. Dans l’entretien interactif avec les jeunes, il ressort que les causes des grossesses précoces dans le département du Mbam-et-Inoubou sont entre autres : Les mauvaises compagnies, la pauvreté, la curiosité, les viols, la non maitrise du cycle menstruel, les mariages précoces et bien d’autres. Des actes qui causent le plus souvent de nombreuses conséquences.
C’est le cas des enfants devenus parent qui se retrouvent en situation de vulnérabilité faute de revenu pour s’occuper de leurs progéniture, la mortalité néonatale due aux accouchements difficiles. L’on enregistre aussi des infections sexuellement transmissibles et le VIH-SIDA. Sans perdre de vue les nombreux cas de fistule obstétricale enregistrés dans les hôpitaux de la ville selon l’infirmière Eugénie Abuem.
A l’issue de ces assises, des dons constitués de serviettes hygiéniques, pattes dentifrices et autres ont été remis aux jeunes en situation de vulnérabilité parmi lesquels des mères d’enfants, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle le 28 mai dernier.
Une descente rendue nécessaire à plus d’un titre
Les travaux tenus par l’ARREF dans la ville de Bafia ce jour, s’inscrivent dans le cadre du lancement des activités de cette association dans le Mbam-et-Inoubou. Ceci dans l’optique d’apporter aux jeunes de cette localité en général et à la jeune fille en particulier, un accompagne nécessaire pour sa santé et son intégration sociale.
L’ARREF une association tournée vers le bien être de l’humain
L’association pour la réhabilitation des réfugiés, des jeune et des femmes (ARREF) est une association apolitique et à but non lucratif ayant son siège social à Mfou ; ses objectifs sont entre autres :
Autonomiser les réfugiés, les jeunes et les femmes à travers des formations pratiques et la promotion des activités génératrices de revenus ;
Promouvoir l’éducation par les appuis en termes de kits scolaires, la réhabilitation d’infrastructures et la sensibilisation sur les grandes problématiques socioéconomiques d’intérêt national ;
Promouvoir la santé de ses cibles par l’éducation sanitaire et promouvoir la solidarité envers ces catégories de populations pour ne parler que de ces objectifs.
Pour un accomplissement sans faille de ses missions dans le département du Mbam-et-Inoubou, l’antenne ARREF de Bafia a été installée ce jour. Parmi les nouveaux membres : Armand Serge Oloume (coordonnateur) ; Eugénie Abuem (responsable financière) ; Anyi Nku Nkeng (responsable des projets) ; Julienne Ayissi (responsable de l’autonomisation) ; Messina Ayissi (secrétaire N°1) et Jeannine Egueno (secrétaire N°2).
