Dans son discours de circonstance, Mme le ministre a rappelé la fierté du Cameroun de voir ce projet arriver à son terme en remerciant les deux partenaires pour la réalisation. Son vœu a été que cet acte face tache d’huile chez d’autres partenaires.
Pour ce qui est du marché de KERAWA, il est composé d’un hangar de 48 comptoirs avec coffre et chaises, 2 grands magasins, un bureau équipé, deux blocs latrines semi-modernes doté d’eau courante avec un grand château d’eau alimenté par l’énergie solaire.
A KOLOFATA, c’est un complexe de 24 pièces au total soit 3 bâtiments composé de 7 bureaux, de salle de classe, de salle d’informatique, d’une bibliothèque, d’une salle de conférence, d’une salle de réunion, un restaurant et 9 toilettes. Un financement japonais transmis à ONU femmes dont 18 167 600 frs CFA en matériaux d’équipements et 516 129 600 frs CFA pour la réalisation des travaux du projet baptisé «renforcement de la résilience des femmes et des filles affectées par les conflits, l’extrémisme violent et le changement climatique dans la région du Lac Tchad». Aux autorités présentes, Mme le ministre a sollicité leurs contributions pour le maintien dans un bon état de ses infrastructures. Les deux Lamibé de KERAWA et de KOLOFATA ont reçu à l’occasion des mains de Mme le ministre de la promotion de la femme et de la famille leur diplôme «HE for SHE» pour tous les efforts consentis en faveur de l’émancipation de la femme et de la jeune fille dans leur localité respective.
Pour Marie Thérèse ABENA ONDOUA, MINPROFF
« Il est question de permettre à ses femmes d’apprendre un métier dans une structure de l’Etat, c’est une bonne chose et surtout de permettre à certaines d’avoir accès à un marché moderne pour écouler leur marchandise dans un site bien aménagé. Ces infrastructures n’auraient pas existé sans l’appui d’ONU femmes avec le financement de la coopération Japonaise. nous sommes très honorés ».
« je pense que Mme le ministre vient de vous présenter la genèse du projet qui consistait à équiper et renforcer les communes de KERAWA et KOLOFATA de ce que nous appelons les infrastructures genre sensible et sont en fait des espaces communautaires qui sont sécurisés et qui vont permettre de renforcer les pouvoirs économiques et d’autonomisation des femmes ». Arlette MVONDO, chargée du bureau ONU femmes Cameroun
va susciter un engouement dans les autres localités et nous pourrions renforcer les questions de résiliences».
