C’est au Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale que s’est tenue le 7 février 2023 la 24e sessions de la commission nationale du travail. Les travaux étaient présidés par le Ministre Grégoire Owona, en présence des responsables d’administration de la primature, du Minfi, du Minfopra et des portes paroles de plusieurs regroupements syndicaux.
En effet la rencontre qui s’ouvre ce 7 février entre en droite ligne avec la promesse du gouvernement dans sa correspondance du 31 janvier 2023 modifiant les prix des produits pétroliers et réengageant son autorité dans la poursuite du dialogue social pour un climat socioprofessionnel serein. D’où l’appel à garder en esprit les objectifs d’améliorer des conditions de travail des Camerounais fixés par le président de la République et réitérer ici par le ministre afin de ne pas se laisser distraire par la polémique infructueuses.
Ainsi, la séance de travail de ce jour vise exclusivement à approfondir et à finaliser les réflexions sur la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) dont le prix est fixé à 41 850 frs depuis le 1er février 2023.
Pour Daniel Claude Abate, président du MECAM, après 6h d’échanges, de conciliabule les partenaires sociaux ont convenu de ce que ce taux soit appliqué aux travailleurs du secteur public relevant du code du travail et qu’à cet effet le SMIG soit stratifié en fonction des secteurs d’activité.

En outre, ils ont ténu à ce que les salaires arrêtés dans les différentes conventions collectives soient appliqués aux employés de ces secteurs nous confie Isaac BISSALA.
Gervais Fredy MEMANA