L’une des recommandations faites par Madame le Ministre de la Promotion de la Femme et la Famille à l’endroit des femmes rurales à l’occasion de la célébration de la première édition du Salon Africain de la Femme Rurale à l’esplanade du Palais de Sports de Yaoundé.
Une centaine de femmes venues de 28 pays africains exposent depuis la matinée du 13 novembre leur savoir-faire aux différents visiteurs du SAFER
En effet, le Salon Africain de la Femme Rurale est un espace dédié à l’épanouissement et au renforcement des capacités des femmes vivant en milieu rural.
Il permet aux femmes de mutualiser leurs efforts pour leur autonomisation et de présenter leur savoir-faire .Une autonomisation qui passe par la production,la transformation puis la commercialisation des différents produits agropastoraux.
Cette première édition est encadrée par le thème :< Femme Rurale mamelle nourricière de l’Afrique : comment capitaliser son savoir-faire pour en faire une meilleure unité productive de richesses ?>>
Ce questionnement met en lumière les opportunités suivantes :la Zone de Libre Échange Continentale Africaine ».
Le débat d’idées autour des technologies numériques est aujourd’hui dominé par des concepts de pointe comme l’intelligence artificielle et et l’agriculture de seconde génération. Mais la triste réalité est que les femmes rurales des pays à revenus faibles et intermédiaire sont laissées pour compte.
Les femmes ont respectivement 7% et 16% de chances en moins que les hommes de posséder un téléphone portable et d’utiliser des smartphones. Dans les pays en développement, elles ont deux fois moins de chances d’utiliser Internet que leurs hommes .
l’agriculture et le numérique une opportunité à saisir
Les technologies numériques sont en train de révolutionner l’agriculture pour les petits producteurs et productrices. Des conseils pour accroître leur production leur sont accessible en un clic. Des alertes météo ou annonçant certains risques, comme des crues éclair, les aident à renforcer leur résilience face aux changements climatiques. En ligne, on peut toucher des consommateurs qui seraient autrement hors de portée.
Grâce aux technologies financières, l’on peut effectuer des travaux agricoles dans des zones reculées et accéder à des banques et des services d’assurance, ou obtenir des financements. Cela permet à ces productrices de protéger et de faire prospérer leur activité, ainsi que d’envoyer et de recevoir des paiements. Grâce à de nombreux outils.
Aussi, 85% de l’activité économique en Afrique est réalisée dans le secteur informel, où les femmes représentent près de 90%de la main-d’œuvre informelle. De nombreuses femmes rurales vendent également des biens et des produits agricoles par le biais de canaux commerciaux informels et du commerce transfrontalier.
L’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine établit la plus grande zone de libre-échange au monde. Ce marché unique vise à renforcer le commerce intra-africain, à faciliter les investissements, à améliorer l’intégration économique du continent et à stimuler la compétitivité des pays africains sur le marché mondial grâce au dynamisme des femmes rurales.
« Ce vaste marché continental, tel qu’on vient de nous l’expliquer, vise parmi ses objectifs à associer les jeunes et les femmes à l’effort d’industrialisation de l’Afrique conformément à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. En effet, la ZLECAF ouvre à toutes les femmes des pays africains les portes d’un marché continental pour la commercialisation de leurs productions.« a indiqué Madame Marie Thérèse Abena Ondoa.
Parmi les nombreux avantages que les femmes peuvent retirer du commerce dans le cadre de la ZLECAf, l’on enregistre, la possibilité de remonter la chaîne de valeur, de tirer parti des réseaux d’associations de femmes, de moderniser leurs entreprises et d’accéder à de nouveaux marchés
Les femmes africaines se doivent se saisir ces opportunités dans l’optique de booster leur production et augmenter leur chiffre d’affaires.Madame Danielle Nlate Présidente du Réseau des Femmes Actives de l’Afrique Centrale l’a souligné au cours de sa leçon inaugurale : » Le réveil de l’Afrique est certain et nous sommes interpellées à plusieurs niveaux. »
Au coeur de ce rendez-vous du Made in Africa, conférences et ateliers, foires et expositions, animations culturelles et gastronomiques,awards et excursions.
La communauté tchadienne venue au Cameroun a présenté de nombreux produits issus de plantes naturelles « Nous avons du beurre de karité,des savons des huiles essentielles. »confié à Représentante de l’entreprise Bio Kadji
Le Sénégal ,pays africain réputé d’avoir de bons pagnes n’a pas manqué de présenter son savoir grâce à Madame KHADY DIA styliste modéliste et créatrice de mode » je suis venue présenter des vêtements issus de la couture sénégalaise ,des bijoux, des parfums.Vous retrouverez des bazins Sénégalais,avec des broderies ,des dentelles,des foulards ,des gangs ,des chemises d’hommes ,des perles «
Pour rappel, cette foire prend fin le 18 novembre dernier , les visiteurs y trouvent des produits aux prix défiants toute concurrence ,un véritable espace de lutte contre la vie chère .
Le Minproff a été accompagnée à cette cérémonie par certains de ses homologues notamment le Ministre des domaines du Cadastre et des Affaires Foncières, le Ministre de l’agriculture et du développement rural, le Ministre du commerce , des entités très importantes pour le développement de la femme Rurale et son plein épanouissement.