C’est le clou de la 16e réunion multidisciplinaire tenue le 14 novembre dernier à l’hôtel Hilton de Yaoundé entre la FAO et ses partenaires. Ces travaux ont été présidé par le Ministre Camerounais de l’agriculture et du Développement Rural, Gabriel Mbairobe.
« L’amélioration des systèmes alimentaires et renforcement de la résilience des populations vulnérables en Afrique Centrale. » Tel est le thème ayant sanctionné ces travaux de 3 jours. En effet, cette réunion multidisciplinaire est un cadre de réflexion de haut niveau où des experts notamment les bailleurs de fonds, et ceux des organismes tels que la Cemac, la CEAC, les associations de la société civile, les organisations internationales, intervenants dans des domaines divers aux rangs desquels : l’agriculture, la forêt, la pêche l’élevage, l’alimentation, l’environnement, les changements climatiques, la politique agricole.
Il est concrètement question à l’issue de ces assises de présenter des solutions innovantes devant permettre de répondre à la problématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans l’espace Cemac. Il n’est un secret pour personne que l’insécurité alimentaire reste une préoccupation important dans bon nombre des pays africains en général et d’Afrique centrale en particulier. Or tel que le fais si bien savoir le ministre de l’agriculture et du développement rural :
« L’Afrique Centrale dispose de plusieurs ressources qui permettent d’éliminer la faim et l’insécurité alimentaire de nourrir suffisamment sa population et de devenir un acteur principal sur le marché international. »
Le thème sus-évoqué permet de prendre en compte certains facteurs endogènes et exogènes qui favorise l’insécurité alimentaire en Afrique Centrale. On relève parmi ceux-ci : les changements climatiques, la dégradation des terres, les conflits sécuritaires et bien d’autres. A la vérité, dans cet état des choses, ce sont les populations vulnérables qui sont frappées de plein fouet. Ces conditions drastiques sont la cause le plus souvent des déplacés interne, des exiles, des réfugiés et bien d’autres. La Fao compte mener durant ces travaux, des réflexions avec les participant venus de divers pays d’Afrique et des partenaires techniques et financiers, en vue d’apporter une solution pouvant mettre cette couche vulnérable à l’abri. « Ces réunions sont des moments uniques pour partager les relations de la FAO et ses partenaires en Afrique Centrale et convenir des priorités stratégiques et options futures pour mieux cibler les besoins et attentes des pays membres. Aussi, Il s’agit des séances d’échanges et de bonnes pratiques avec une contribution sur des thématiques qui vont permettre d’améliorer l’action voire l’intervention de la FAO à l’endroit des populations vulnérables. » Souligne le Représentant Fao Afrique.
Ces travaux feront intervenir plusieurs thématiques parmi qui permettront aux participant de prendre des résolutions en faveurs de la protection des couches vulnérables contre la faim.
