8.9 C
New York
vendredi, avril 26, 2024
spot_img

Les jeunes et la politique au Cameroun : Voici ce que pense Hervé Narcisse Yemdji

Les jeunes et la politique au Cameroun : Voici ce que pense Hervé Narcisse Yemdji 

Editoriale d’Hervé narcisse Yemdji président de l’association africain des acteurs de la communication et directeur de publication du journal panafricain regards du monde au Cameroun.

Un enfant à 6 mois, est bébé, il est dans sa pré-enfance. A un an, c’est la tendre enfance. A 2 ans, c’est la petite enfance. A 4 ans, c’est l’enfance. A l’école maternelle, avec l’éveille sensorielle et moteur, il apprend son Corps. A 7 ans, c’est la post-enfance. A neuf, 10 ans, il est à sa préadolescence et à 10- 19 ans, c’est l’adolescence et à 21 ans au Cameroun, il est majeur. C’est un jeune au sens propre et figuré. Il peut voter, c’est-à-dire faire son choix par rapport aux dirigeants, que ce soit aux présidentielles, aux législatives, municipales, régionales, sénatoriales. Il peut également se faire élire conseiller municipal, régional, maire, député, sénateur etc.

Ailleurs, la politique est enseignée à l’enfant dans le berceau. C’est ici que les jeunes et la politique, une problématique qui frise l’énigme en Afrique et particulièrement en Afrique centrale, voir sud sahélienne prend tout son sens. Au Cameroun particulièrement, c’est en 1966 lorsque les partis politiques fusionnent en union nationale camerounaise (UNC) parti dirigé par AHMADOU AHIDJO BABATOURA Président de la République Fédérale du Cameroun que les jeunes adhèrent à l’OJUNC (Organisation des Jeunes de l’Union Nationale Camerounaise). Cela va se poursuivre avec le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) dirigé par son excellence Mr PAUL BIYA président national du RDPC, chef de l’état et président de la république du Cameroun. Cette fois-ci OJRDPC, (Organisation des Jeunes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), organe spécialisé. Ici, les jeunes sont considérés comme ‘‘fer de lance de la nation’’ et cela, pour plusieurs raisons.

D’abord, il y a la fête de la jeunesse avec faste le 11 février de chaque année sans oublier l’adresse du chef de l’État à eux, la veille de cette fête. Un moment de solennité pour les jeunes. Dans son discours, le président national du parti leur dit : ‘‘l’école aux écoliers, l’université aux étudiants et la politique aux politiciens’’. Il est aguerri dans la politique Mr PAUL BIYA, parce qu’il a fait sciences Pô. Les jeunes qui prétendent faire politique, devraient prendre son exemple. Car, demain, n’embrassera la politique que celui qui a appris cette science. Et pour cause, le président de la République a traité ceux qui font la politique sans en être formés d’apprentis sorciers. Les gens ont ri, alors qu’il était sérieux. Ce message est-il passé ? Tant pis pour ceux-là qui n’ont rien compris. Ensuite, un ministère a été créé pour encenser les jeunes dans tous les domaines de la vie ‘‘jeunesse et éducation civique’’, des opportunités sont offertes aux jeunes. Je n’en citerai pas. Enfin, certains jeunes sont promus pour gérer des départements ministériels. Et cela, grâce à leur compétence. Les jeunes et la politique ont un bel avenir ici comme ailleurs, pourvu qu’ils aillent à l’école de la politique pour mieux se faire former, pour que demain, ils ne soient pas traités d’apprentis sorciers. D’ailleurs ne dit-on pas que qui veut aller loin en évitant des surprises désagréables ménage sa monture.

Print Friendly, PDF & Email

Related Articles

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Stay Connected

0FansLike
3,913FollowersFollow
21,600SubscribersSubscribe
- Advertisement -spot_img

Latest Articles

Print Friendly, PDF & Email