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Emigration clandestine : Isabelle Mpouma abandonnée agonisante dans le désert du Sahara

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La vidéo actuellement en circulation sur la toile présente le corps d’une jeune Camerounaise mourante en plein cœur du désert du Sahara.

 Parti de Douala le 20 juillet 2021 pour rejoindre l’Europe par route, la nommée Mpouma Isabelle née le 23 janvier 1984 à Douala aurait été abandonnée par ses compagnons de voyage ne pouvant plus rien faire pour elle selon la vidéo. Elle aurait pris la route du désert dans un groupe de 40 personnes. Victime d’un malaise dont les raison sont restées inconnues, elle a été abandonnée par ses compagnons après 4 jours alléguant le fait de ne pas être prêt à risquer la vie de 40 personnes pour une seule. La victime était coiffeuse et propriétaire d’un espace de vente de produit de beauté à la cité des palmiers à Douala et aurait une famille à PK10 d’après ses dernières confidences à ses compagnons de route.

Chaque année de nombreux Africain meurent tentant de joindre l’Europe

Selon l’OIM, le nombre de morts d’hommes de femmes et d’enfants sur la Méditerranée centrale en 2021 est d’environ 970 individus.

« Cette année a vu une augmentation des départs sur la route migratoire de la Méditerranée centrale, une augmentation du nombre d’interceptions et davantage d’arrivées », a expliqué M. Dillon.

« Cependant, nous pensons qu’en plaidant pour de meilleures pratiques de gestion des migrations, une meilleure gouvernance des migrations et une plus grande solidarité de la part des États membres de l’UE (Union européenne), nous pouvons proposer une approche plus claire, sûre et humaine de cette question, qui commence par sauver des vies », a souligné le porte-parole de l’OIM.

« Nous avons vu le travail de sauvetage, souvent dangereux, effectué par les organisations non gouvernementales en Méditerranée centrale », a poursuivi M. Dillon, indiquant que le moment est venu pour les Etats de s’approprier la recherche et le sauvetage des migrants en mer, avant que d’autres vies innocentes ne soient perdues.

Selon l’OIM, les personnes qui retournent en Libye sont généralement amenées dans des centres de détention. Bien que les cas d’abus et d’exploitation sont bien documentés, « nous restons profondément préoccupés par les opérations de certains de ces centres et par le processus par lequel les gens y sont rendus après avoir été interceptées lors de leur périple migratoire sur la route de la Méditerranée centrale », a dit M. Dillon

Source : Kamer infos + et ONU INFOS

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