C’est ce qui ressort du résultat final proclamé par le jury le 17 novembre 2023 à Yaoundé à l’occasion de la cérémonie de clôture du 21eme concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, politiques et de gestion du CAMES présidée par le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre des enseignements supérieurs avec à ses côtés d’autres son collègue ministre de l’emploi et de la formation professionnelle et d’autres personnalités.
« Vous avez décroché le Saint Graal ». En pensant à Prométhée qui arracha le feu sacré de la science aux dieux de l’Olympe, pour l’offrir aux hommes. Je dis aux nouveaux agrégés : « Vous êtes aujourd’hui le sel et la lumière de nos sociétés. Devenez demain, l’ambroisie, c’est-à-dire la nourriture des dieux. Car votre mission primordiale ne fait que commencer. ». C’est parole prononcée par le Pr Jacques Fame Ndongo dans son discours de circonstance disent long sur le grand pallier que viennent de franchir ces Maitres-assistants dans le domaine de la Science universitaire en bravant l’épreuve du CAMES 2023, mais aussi de l’immense responsabilité qui est désormais la leurs.
Le résultat qui est rendu publique ce jour a été produit par un jury serein et très rigoureux coordonné par l’éminent Pr Amadou Aly Mbaye, qui a appliqué à la lettre les critères institués par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et les recommandations du ministre Camerounais des enseignements supérieurs qui en faisait un rappel au cours de la cérémonie d’ouverture de ce concours le 13 novembre dernier.

Parmi les promus venus à travers l’Afrique voler le feu de Prométhée se trouvent des Camerounais qui vont enrichir les différentes universités du pays et du monde. Mais surtout, l’un d’entre eux remporte le Prix Coris Bank International d’une valeur de 2 000 000 FCFA. Le désormais Pr Nkoumou Ngoa Gaston Brice de l’université de Dschang au Cameroun, n’a pas manqué d’exprimer son satisfecit après avoir reçu ce prix qui lui sera sans doute utile pour la suite de ses recherches. A l’endroit de sa communauté universitaire il va souligner : « Nous faisons beaucoup de bonne choses à l’université de Dchanq mais parfois on ne se rend pas compte, on a toujours ce complexe d’infériorité en se disant que c’est parce qu’on est un peu retiré de la capitale que les autres font mieux que nous. Mais lorsque nous entrons en compétition avec les autres universités au niveau national et même au niveau international, on se rend compte que nous avons beaucoup de possibilités, nous faisons beaucoup de possibilités, nous apprenons beaucoup à Dschang et que nous sommes capables d’apporter également notre contribution dans la scène scientifique nationale et même internationale. »

C’est donc des femmes et des hommes aguerris que le CAMES vient de donner à la communauté éducative internationale pour la bonne marche des universités africaines.
Martin Donald Ngane/ Kamer Infos +